La Commission européenne a exhorté les Pays-Bas à obliger les agriculteurs à racheter

La Commission européenne a exhorté les Pays-Bas à obliger les agriculteurs à racheter
Une ferme à Weert appartenant à des éleveurs de bétail qui ont été rachetés à la fin de l’année dernière

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 07:01

  • Thomas Spekschoor

    Journaliste

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Diederik Samsom a conseillé aux Pays-Bas, au nom de la Commission européenne, d’obliger certains agriculteurs à être rachetés. Cela ressort clairement des documents qui ont été consultés par le NOS et la plateforme de recherche Follow the Money.

L’ancien dirigeant du PvdA Samsom est chef de cabinet du commissaire européen Frans Timmermans. A ce titre, il a eu un entretien avec de hauts responsables du ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV).

Le rachat obligatoire des agriculteurs est une question politiquement sensible à La Haye. Le BoerBurgerBeweging (BBB), qui a remporté une large victoire aux élections provinciales la semaine dernière, ne veut en aucun cas coopérer. Une grande partie de la Chambre des représentants ne le voit pas non plus.

Plein dans le garde-corps

Dans la politique initiée par le ministre de l’azote Van der Wal, le rachat obligatoire n’est considéré que comme la toute dernière option. Mais selon la Commission européenne, le rachat obligatoire est précisément la recette pour sortir de la crise. Samsom a exprimé la position de la Commission européenne en novembre dernier lors d’une conversation avec de hauts responsables néerlandais.

Dans cette conversation, faisant référence aux problèmes d’azote, il a déclaré que les Pays-Bas étaient entrés dans le garde-corps avec sa voiture pleine et que les ajustements n’aidaient plus. Parce que la nature souffre trop des précipitations d’azote, par exemple, pratiquement aucune nouvelle route ne peut être construite.

Formellement, la Commission européenne n’est pas responsable de la manière dont les Pays-Bas atteignent leurs objectifs en matière d’azote. Bien que Bruxelles vérifie si les États membres respectent toutes les règles européennes, il appartient en grande partie aux pays eux-mêmes de déterminer comment ils répondent aux objectifs de nature fixés. La Commission européenne peut donner des conseils à cet égard.

Des montants plus élevés

Samsom semble avoir fait ce dernier dans la conversation. Il a souligné qu’un programme de retrait volontaire était en attente d’approbation à Bruxelles depuis un certain temps, mais que la Commission européenne est généralement assez stricte à l’égard de ces programmes. Dans le cas d’un rachat obligatoire, la Commission est moins stricte, dit Samsom. Cela permettrait également de payer des montants plus élevés aux agriculteurs ou de faire arrêter les agriculteurs dans d’autres conditions favorables.

En outre, Samsom a déclaré qu’il y avait très peu de place pour le retard ou la flexibilité à la Commission européenne. “À cet égard, Van der Wal a plus raison qu’elle ne le pense.” Il s’est ainsi référé à une déclaration antérieure du ministre Van der Wal selon laquelle les Pays-Bas “doivent d’abord livrer” et que la Commission ne sera à nouveau flexible qu’après cela.

Le NOS a demandé à Samsom une réponse. Il dit n’avoir fait qu’indiquer à LNV les différentes règles européennes en matière d’expropriation et de rachat. “Le choix entre les deux instruments sur la base d’autres considérations est, bien entendu, laissé aux États membres.”

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