La condamnation des policiers pour l’interpellation violente de Théo Luhaka à Seine-Saint-Denis

La condamnation des policiers pour l’interpellation violente de Théo Luhaka à Seine-Saint-Denis

Après deux semaines d’audience, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné vendredi les trois policiers impliqués dans l’interpellation violente du jeune homme à des peines de trois à douze mois de prison avec sursis.


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Théo Luhaka, le 19 janvier 2024 au palais de justice de Bobigny (Seine-Saint-Denis), juste avant le verdict dans le procès des policiers impliqués dans son interpellation violente. (YOAN VALAT / EPA / MAXPPP)

Deux jours après la condamnation de trois policiers pour son interpellation violente en 2017 en Seine-Saint-Denis, Théo Luhaka a pris la parole. “Je suis content d’avoir remis la vérité en place” a déclaré le jeune homme de 29 ans, dans un entretien à BFM TV, dimanche 21 janvier. “J’ai jamais menti dans cette histoire, je suis très content que ça ait été entendu et qu’ils aient été punis” a-t-il déclaré à l’occasion de cette première réaction à l’issue du procès.

Après deux semaines d’audience, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné vendredi les trois policiers impliqués dans l’interpellation violente de Théo Luhaka, le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois, à des peines de trois à douze mois de prison avec sursis. Grièvement blessé à la zone anale par un bâton télescopique de défense (BTD), le jeune homme garde des séquelles irréversibles.

“Ma frustration à moi, c’était plus qu’ils soient reconnus coupables des faits qu’ils ont commis. Après, tout ce qui est les peines judiciaires, ce n’est pas mon rayon. Si des juges et des jurés ont estimé que c’est ça qu’ils méritaient, c’est leur travail en fait de juger” a estimé Théo Luhaka sur BFMTV, aux côtés de son avocat, Antoine Vey.

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