2024-06-28 10:04:51
La Confédération met l’accent sur les soins de santé mentale pour les jeunes identifiés au groupe LGTBIQ+
SANTÉ MENTALE ESPAGNE exige le respect des droits humains et de la dignité des personnes LGTBIQ+. Dans le cadre de la Journée internationale de la fierté LGTBIQ+, commémorée aujourd’hui 28 juin, avec le soutien du Ministère des Droits sociaux, de la Consommation et de l’Agenda 2030, est lancée la campagne #SaludMentalLGTBIQ+, qui vise à démanteler la LGTBIQphobie.
Parler de respect de la diversité en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre, c’est parler de droits de l’homme ; des droits de l’homme qui sont universels. L’arrivée d’un nouveau 28 juin, Journée internationale de la fierté LGTBIQ+, souligne à quel point il est essentiel que chacun ait le droit à une vie exempte de discrimination, de rejet et de violence. Nous dirions que, dans un souci d’inclusion, « l’identité de genre et la sexualité n’ont pas d’importance »… mais, plus que jamais, nous disons : « Oui, c’est important ». Parce que c’est ça la tolérance, que tous les gens participent à la conversation, avec tout ce qu’ils apportent, avec tout ce qu’ils sont. Il est important que chacun vive sa vie de la manière la plus authentique et la plus fidèle. Les soins de santé mentale en dépendent également.
L’amour est-il encore un motif de discrimination ? Vouloir être ce que l’on est naturellement est-il encore un facteur de rejet, voire de haine ? Oui. Quelque chose d’aussi arbitraire est encore profond, sans tenir compte du fait que, en règle générale, nous vivons dans une société diversifiée. Nous sommes des êtres en interaction et, par conséquent, le respect et l’inclusion de tous sont la base. Il faut appeler chaque chose par son nom ; C’est pour cette raison que la Confédération ESPAGNOLE DE SANTÉ MENTALE élève la voix.
Les préjugés concernant l’identité de genre et l’orientation sexuelle sont socialement enracinés. La dynamique stigmatisation-discrimination porte atteinte à la liberté des personnes ; inhibe son plein développement; nuit à votre estime de soi ; Cela conduit, selon les cas, à la toxicomanie, à l’anxiété et à la dépression, et augmente la possibilité d’avoir des idées suicidaires. Les plus jeunes identifiés au groupe LGTBIQ+, en plein développement vital, sont les principaux protagonistes. Dans cette situation, l’empathie et l’éducation inclusive – dans la diversité, les valeurs et les droits de l’homme – pour tous sont un puissant outil de changement.
Dans ce sens, Nel González Zapico, président de SALUD MENTAL ESPAÑA, explique que « chaque espace de socialisation représente une dualité, car il peut être porteur d’opportunités – celle de semer la tolérance pour la diversité – et de risques, en générant des stéréotypes ». Et il ajoute qu’il est essentiel de tenir compte de cet impact considérable, afin de prendre soin de la santé mentale de tous, en particulier des jeunes.
Bien plus que des chiffres
Selon la Fédération nationale des lesbiennes, gays, trans, bisexuels, intersexuels et plus (FELGTBI+), 61 à 63 % des personnes LGTBIQ+ considèrent que les discours de haine et les violences reçues ont augmenté. La FELGTBI+ estime qu’au cours des 5 dernières années, parmi les personnes LGTBIQ+, 29 % ont été victimes de harcèlement ; 27%, discriminations ; et 9%, agressions. De même, les données du ministère de l’Intérieur indiquent qu’un crime de haine sur quatre en Espagne était, en 2022, dû à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, étant la deuxième cause de haine.
Le FELGTBI+ révèle que la tranche d’âge qui affirme avoir le plus souffert harcèlement C’est entre 25 et 34 ans, avec 38,7% ; viennent ensuite les 18-24 ans, avec 32,4% ; et, de 35 à 44 ans, avec 30,1 %. En revanche, 35,7% des personnes entre 18 et 24 ans confirment avoir vécu discrimination au cours des cinq dernières années ; suivi de 32,5%, des personnes entre 25 et 34 ans. Et, quant au agression physique et/ou sexuelle, 9,2% des personnes entre 18 et 24 ans déclarent avoir vécu une situation similaire ; tandis que les groupes de 25 à 34 ans et de 35 à 44 ans détiennent les pourcentages les plus élevés. Autrement dit, 11,3% des personnes entre 25 et 34 ans confirment avoir subi une agression physique ou sexuelle au cours des cinq dernières années, tout comme 10,7% des personnes entre 35 et 44 ans.
La FELGTBI+ souligne également que celles qui souffrent le plus de harcèlement, de discrimination ou d’agressions physiques ou sexuelles sont les personnes trans : 58,3% ont vécu des situations de harcèlement ; 54,2%, discrimination et 16,7%, un certain type d’agression physique ou sexuelle. En deuxième position, en termes de ces agressions, viennent les lesbiennes : 47,1% déclarent avoir été victimes de harcèlement ; 35,35%, discrimination, et 14,7%, agressions physiques ou sexuelles.
Campagne #LGTBIQ+Santé Mentale
SANTÉ MENTALE ESPAGNE exige le respect des droits humains, de la dignité et de l’intégrité des personnes LGTBIQ+ ; des ressources de soins, adaptées à leurs besoins, et une éducation inclusive, comme outil de base contre la LGTBIQphobie.
Dans le cadre de la Journée internationale de la fierté LGTBIQ+, des supports ont été élaborés pour sensibiliser et rendre visible la situation, avec le hashtag #SantéMentaleLGTBIQ. À travers les canaux de communication de la Confédération et des plus de 340 entités qu’elle comprend au niveau de l’État, des infographies ont été diffusées, d’une part, qui visent à faire la lumière, à travers des données contextuelles, sur l’état de santé mentale des jeunes LGTBIQ+ ; l’incidence des crimes haineux aujourd’hui ; les types d’attitudes, de comportements et de comportements qui nuisent à votre santé mentale ; facteurs de risque, etc.
De même, à travers la production d’une vidéo témoignage, la LGTBIQphobie est rendue visible à travers des visages et des noms, des profils divers – dont certains appartenant au mouvement associatif – de personnes identifiées au groupe LGTBIQ+. L’acteur Damián Alcolea a participé ; l’illustrateur Antonio Lorente ; le chorégraphe Darío Sáez ; la partenaire de l’AFPEM Horta Sud, Laura Sepúlveda ; le gérant Martín Tabares; et l’associé de l’AFPEM Horta Sud, Miguel Ángel Verdugo. À travers leurs voix, sont explorées les questions qui visent à savoir s’ils ont vécu une expérience de rejet ou de harcèlement en raison de discrimination associée à l’identification au groupe LGTBIQ+ ; une réflexion sur l’impact de cette discrimination sur la santé mentale des personnes et un message de protestation destiné à ceux qui promeuvent ces attitudes.
La campagne bénéficie du soutien de Ministère des Droits sociaux, de la Consommation et de l’Agenda 2030et sera diffusé afin d’influencer la nécessité d’éduquer à la diversité avec empathie et en prenant le respect des droits de l’homme comme référence maximale.
Que vivre ne fait pas de mal. Guérir la blessure émotionnelle laissée par la discrimination implique d’assumer, de comprendre et d’accepter le fait que la sexualité et le genre sont des traits d’identité. Rendre visible et contempler toutes les identités, sans chevauchements ni agressivités, est central. Appeler chaque réalité par son nom, c’est donc supposer l’existence de la diversité selon ses propres termes. Non seulement elle est sensée et humaine, mais elle aborde directement les garanties fondamentales de chacun. Sans condescendance et avec un réel sentiment de coexistence.
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