Non seulement les participants marocains étaient présents, mais aussi leurs homologues sud-américains, tous ayant eu l’opportunité de débattre de sujets liés aux relations entre le Maroc et l’Amérique latine, allant de l’échange culturel à la coopération stratégique.
La conférence a été organisée virtuellement dans le cadre du programme de soutien à la recherche en sciences humaines, sociales et économiques, qui traite des questions d’actualité et des politiques de développement socio-économique. Ce programme est parrainé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en coordination avec le Centre national de la recherche scientifique et de la recherche technique (CNRST).
Selon les organisateurs de ce colloque, ce débat virtuel a eu un effet positif sur les relations et les opportunités de coopération et de développement. Il a permis d’explorer les moyens de coopération, de rapprochement culturel et socioculturel, ainsi que les propositions et décisions politiques communes pour renforcer les relations entre le Maroc et l’Amérique latine, que ce soit dans le cadre du Mercosur ou entre les pays du Maroc, du Brésil et du Mexique.
Les participants estiment que le nouveau dynamisme de la diplomatie marocaine, sous la conduite de S.M le Roi Mohammed VI, constitue une phase importante dans l’histoire du Maroc. Il répond aux attentes des peuples et des pays d’Amérique latine, garantissant de meilleures conditions de vie, renforçant la confiance et l’engagement entre les parties. Il met également en garde contre la propagande, les effets négatifs, les idées fausses et les échecs des opposants à l’intégration territoriale du Royaume. Face aux décisions favorables de reconnaissance du Sahara marocain et d’ouverture de consulats dans les provinces du sud du Royaume, il souligne l’importance de l’unité, de la stabilité et de l’intégrité territoriale du Maroc.
Ce colloque a également souligné les enjeux politiques et économiques, notamment la guerre en Ukraine, le changement climatique, l’insécurité, l’instabilité alimentaire et les menaces pesant sur la paix mondiale. Le Maroc, en tant qu’acteur stratégique en Afrique du Nord et promoteur d’une zone de libre-échange, représente une menace pour la sécurité, la stabilité, le patrimoine culturel et la richesse des nations, que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou dans la péninsule ibérique.
En conclusion, les participants ont mis l’accent sur le rôle du soft power en tant qu’outil favorisant le rapprochement entre les pays d’Amérique latine et le Maroc, ainsi qu’entre les continents américain et africain. Ils ont souligné l’importance de mettre en place des pistes de coopération et de développement à travers des liens socio-économiques, des accords socio-culturels et des partenariats stratégiques dans les secteurs agricole, sanitaire, éducatif, militaire et socio-économique. Ces enjeux sont cruciaux pour assurer la sécurité, la stabilité, la production et le développement socio-économique et pour mieux comprendre la position et le rôle du Maroc.
