Pour répondre à la demande de maïs, le Japon devrait importer 15,3 millions de tonnes
Agrolink – Leonardo Gottems
La consommation totale de maïs est estimée à 15,32 millions de tonnes – Photo : Leonardo Gottems
Les importations et la consommation de maïs devraient augmenter au Japon pour les campagnes de commercialisation 2023-24 et 2024-25, à mesure que la population d’oiseaux du pays se remet des épidémies de grippe aviaire hautement pathogène (HPAG) et que la demande d’aliments pour animaux augmente tandis que les prix mondiaux diminuent, selon le Service agricole étranger (FAS) du Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA).
Dans son rapport du Global Agricultural Information Network (GAIN), FAS a déclaré qu’il prévoyait une forte demande d’importation de maïs au cours des deux campagnes de commercialisation, car le pays est fortement dépendant des ingrédients importés pour produire des formules alimentaires.
La consommation totale de maïs est estimée à 15,32 millions de tonnes en 2023-2024 et à 15,35 millions de tonnes en 2024-25, en raison de légères augmentations de l’utilisation alimentaire, semencière et industrielle (FSI). Pour chaque campagne de commercialisation, l’utilisation d’aliments pour animaux et de déchets est estimée à 12 millions de tonnes. Le maïs est le principal ingrédient des préparations alimentaires, représentant un peu moins de 50 % des intrants pour les 24 millions de tonnes de production totale de préparations pour animaux au Japon.
Pour répondre à la demande de maïs, le Japon devrait importer 15,3 millions de tonnes en 2023-2024 et 15,35 millions de tonnes lors de la campagne suivante. Le Japon importe du maïs principalement des États-Unis et du Brésil et alterne de façon saisonnière en fonction des prix.
Cependant, FAS prédit que la consommation alimentaire de blé et de riz diminuera légèrement en 2023-24 et 2024-25, à mesure que la population du Japon diminue et que l’évolution démographique modifie les tendances de consommation. De plus, l’inflation alimentée par la faiblesse du yen japonais a poussé les consommateurs à réduire leurs achats de produits alimentaires.