2024-12-06 14:55:00
La consommation privée et l’investissement ont été les deux principaux facteurs de croissance du PIB de la zone euro au troisième trimestre de cette année, qui a augmenté de deux dixièmes à 0,4% dans une période où il a été plombé par le solde négatif entre les exportations et les importations, selon les dernières données d’Eurostat. Concrètement, la consommation des ménages a augmenté de 0,5% entre juillet et septembre, tandis que la formation brute de capital fixe, qui constitue la principale composante de l’investissement, a augmenté de 2%. Entre les deux, ils expliquent les 0,8 points d’expansion économique au troisième trimestre (0,4 point chacun). A cela s’ajoutent la variation des stocks (deuxième composante de l’investissement) et des dépenses publiques, qui contribuent respectivement pour 0,4 point et 0,1 point à la croissance de l’activité économique sur la même période.
Du côté négatif, les importations vers la zone euro ont augmenté timidement de 0,2% entre juillet et septembre, tandis que les exportations ont diminué de 1,5%, deux comportements qui conduisent à une contribution négative à la croissance économique de 0,9 point. Ainsi, comme le rapporte l’Efe, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,4% au troisième trimestre de l’année, un taux supérieur de deux dixièmes à celui observé au deuxième trimestre et d’un dixième à celui du premier.
Dans l’ensemble de l’UE, le comportement de l’économie a été similaire, avec une augmentation au troisième trimestre de 0,4% qui s’explique par la croissance de la variation des stocks (0,5 point), de la consommation privée (0,3 point), la formation brute de capital fixe (0,2 point) et les dépenses publiques (0,1 point), auxquelles il faut soustraire le solde négatif entre exportations et importations (-0,8 point).
Par pays, les partenaires ayant enregistré les plus fortes augmentations ont été l’Irlande (3,5%), le Danemark et la Lituanie (tous deux 1,2%), tandis que l’Espagne a enregistré un taux de croissance du PIB de 0,8%, soit le double de la moyenne de la zone euro et de l’UE. En fait, l’Espagne a été la seule des quatre grandes économies européennes à avoir une performance supérieure à la moyenne, puisque le PIB de la France a augmenté de 0,4%, celui de l’Allemagne de 0,1% et celui de l’Italie est resté stable (0%). En revanche, cinq États membres ont enregistré des taux négatifs : il s’agit de l’Autriche, de la Pologne et de la Roumanie, avec des baisses de 0,1%, de la Lettonie (-0,2%) et de la Hongrie (-0,7%).
En ce qui concerne le comportement de l’emploi, le nombre de personnes travaillant a augmenté entre juillet et septembre de cette année de 0,2% dans les pays de la zone euro et est resté stable dans l’ensemble de l’UE. Cela signifie qu’au troisième trimestre de l’année, il y avait au total 219,1 millions de personnes employées dans tous les États membres du bloc, et parmi elles, 170,9 millions travaillaient dans des pays utilisant la monnaie commune.
Les plus fortes augmentations de l’emploi ont été enregistrées en Croatie (1,5%), en Irlande (1,2%) et à Malte (1%), suivies par l’Espagne, avec un taux de 0,6%. Les réductions les plus importantes ont été observées en Roumanie (-3,1%), en Estonie (-1,2%) et en Lettonie (-0,6%). Avec ces données, Eurostat calcule que la productivité par personne occupée est restée stable dans la zone euro et a augmenté de 0,3% dans l’UE par rapport au même trimestre en 2023. Sur la base du nombre total d’heures travaillées, la productivité sur un an a augmenté de 0. .5 % dans la zone euro et 0,8% dans l’ensemble du bloc.
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