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La Coupe de l’America et l’inconnu du futur : la suggestion de Valence pour aider à la reconstruction

by Nouvelles

2024-11-09 14:24:00

Les protagonistes de l’America’s Cup se font enfin entendre pour communiquer sur un avenir qui, semble-t-il, ne changera pas grand-chose. La plus grande inconnue, à savoir “où et quand” aura lieu la prochaine édition, reste un point d’interrogation, même si Radio Banchina parle avec une certaine insistance de la 38ème édition à Valence dans trois ans. Ou plutôt, les accords étaient prêts à être signés avant le déluge et, évidemment, le processus s’est arrêté. D’un côté, la Coupe pourrait faire partie du processus de reconstruction, de l’autre, il y a toutes les inconnues politiques et pratiques d’une telle décision.

Les chances d’aller en Arabie Saoudite à Djeddah diminuent beaucoup, un seul événement reste très probable, comme cela s’est déjà produit l’année dernière. Une possibilité de retour à Auckland s’ouvre à nouveau, même si cela ressemble plus à un ballon d’art et essai pour tester le gouvernement local et ne pas perdre de fans qu’à une possibilité concrète, car tout le monde aimait l’Europe.

Le défenseur Emirates Team New Zealand et le challenger of record Ineos Britannia annoncent que cette décision sera prise d’ici huit mois. Les règles fondamentales qui régissaient l’édition de Barcelone ne changent pas beaucoup. Les règles sur la nationalité des équipages restent assez restrictives, et cela obligera notamment Alinghi Red Bull Racing à réfléchir, il ne sera pas possible de naviguer avec les bateaux actuels en formation pendant au moins un an s’il n’y a pas d’épreuves préliminaires, ils ne pourront pas être construits cette année les bateaux LEQ12, comme le “petit” Luna Rossa qui a été construit pour tester de nombreux éléments en phase de conception. En pratique, la situation sera “gelée” pendant un an à la fin du mois d’octobre. Ainsi les équipes équipées ont peu à faire, elles ne peuvent faire évoluer les projets que de manière minime.

Roger Tita

Les équipages se déchaînent sur le circuit Sail GP qui, comme à son habitude, connaît son moment de succès l’année qui suit la Coupe. Le circuit est celui souhaité par Russell Coutts et Larry Ellison après la défaite lors de la Coupe 2017. Aux Bermudes, les mêmes bateaux monotypes sont utilisés et lors de la prochaine édition, il y aura douze équipes. Les régates débutent fin novembre à Dubaï, où les équipages s’entraînent déjà.

Pour la première fois, il y aura une équipe italienne, dirigée par James Spithill, un expert mais aussi un homme de confiance de Larry Ellison dont il a été le barreur en 2010 et 2013, remportant la Coupe à deux reprises, l’équipe italienne comptera de nombreux hommes de Luna Rossa à bord : la grande nouveauté est Ruggero « Ruggi » Tita à la barre, qui fait ses débuts dans une épreuve majeure dans une classe non olympique. D’une certaine manière, après avoir respecté les consignes de l’équipe à Barcelone, il avait hâte de mettre à profit son expérience sur un catamaran à foils. Lui et Caterina Banti ont récemment été récompensés à Singapour par World Sailing, l’organisme international qui régit la voile, comme le meilleur équipage de 2014. Avec d’autres fous de Ruggi, on dit Andrea Tesei, Umberto Molineris, Enrico Voltolini avec également les filles Margherita Porro et peut-être Giulia Conti. On sait que le sponsor est un nom bien connu dans le monde de la voile, mais cela n’a pas encore été annoncé. Francesco Checco Bruni sera l’entraîneur de l’équipe canadienne, Jacopo Plazzi de l’équipe suisse. Et Luna Rossa ? Une bonne phase de repos, avant de reprendre un travail intense à partir de janvier, notamment dans les secteurs du design.



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