La Cour suprême approuve l’extension d’Ence à Pontevedra malgré une loi “contradictoire et lourde” | Économie

La Cour suprême approuve l’extension d’Ence à Pontevedra malgré une loi “contradictoire et lourde” |  Économie

82 pages justifient la mise à l’écart de l’un des conflits environnementaux les plus intenses que la Galice ait connus au cours des dernières décennies. La chambre du contentieux administratif de la Cour suprême, dans un arrêt avancé le 7 février et dont le texte intégral a été rendu public ce mercredi, autorise l’usine de pâte à papier d’Ence au pied de l’estuaire de Pontevedra à s’y maintenir jusqu’en 2073 sur des terres protégées par Costas. La décision est basée sur la modification qui a été incluse dans la réforme de la loi promue par le gouvernement de Mariano Rajoy en 2013.

Ce n’était pas une question facile à résoudre pour la Haute Cour : la réglementation, souligne le jugement, « continue d’être contradictoire, lourde et complexe à interpréter, malgré la pertinence de la matière qu’elle touche ». Il s’agissait de déterminer si l’extension de la concession sur le domaine maritime-terrestre qui avait été accordée à l’industrie papetière devait être conditionnée aux exigences de l’article 32.1 de la Loi Littoral, avec lesquelles elle devait nécessairement justifier que son activité, due de par sa nature, il ne pouvait avoir d’autre emplacement qu’au bord de la mer.

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tu dois revenir en arrière la Loi Littoral, approuvée en 1988, qu’il voulait s’attaquer à la situation extrêmement grave dans laquelle se trouvait la côte espagnole à cette époque, et dans son préambule, il a déjà précisé que l’Espagne était l’un des pays au monde “où la côte, en termes de conservation de l’environnement, est la plus gravement menacée, et il est temps de mettre un terme à sa détérioration grave et progressive et aux altérations irréversibles de son équilibre ». Les échecs de la législation et une attitude passive de l’administration dans l’octroi de titres de concession sans rapports d’impact sur l’environnement ont contribué à généraliser les abus.

La Loi Littoral a tenté d’y mettre un frein dans un cadre garantissant le respect des droits acquis par les industries et les foyers qui occupaient déjà le littoral, raison pour laquelle elle a instauré un “régime transitoire prudent”. L’une des conditions était que dans le domaine public maritime-terrestre seules les activités ou installations “qui, par leur nature, ne peuvent avoir un autre emplacement” pouvaient être autorisées, condition établie à l’article 32.1 (qui n’a pas été modifié par rapport à sa version originale formulation).

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Mais le droit d’occupation d’Ence à Pontevedra a été accordé par le régime franquiste dans une résolution de 1958 “comme une durée précaire sans durée spécifique”. “Ce régime de concession était manifestement contraire à ce qui est établi en général dans la loi Littoral, en particulier dans son article 32.1º, puisque les concessions d’occupation ne pouvaient être situées dans le domaine public que lorsqu’elles ne pouvaient pas être situées ailleurs.” Les extensions des concessions, selon la sentence, fondées sur des droits antérieurs à 1988, “devraient maintenir le même régime d’utilisations et d’exploitation dont elles avaient bénéficié auparavant”.

Avec le cadre délimité du problème, la Cour suprême contredit la sentence de la Cour nationale et conclut que l’extension d’un droit (en l’occurrence la concession), pour être considérée comme telle, “doit rester inchangée, à l’exception du terme” . Sinon il n’y aurait pas d’extension d’un droit, « ce serait une figure différente (renouvellement, novation, etc.) et c’est un principe de notre Droit d’attribuer les termes propres aux institutions sans en altérer la nature ».

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L’arrêt avait le vote dissident d’un magistrat qui se souvient de l’avis que le Conseil d’État rendait en son temps. Il y explique qu’au fil des extensions successives, un système transitoire finit par se produire qui pourrait faire en sorte que l’usine reste au bord de la mer pendant un siècle, “avec un impact potentiellement irréversible sur ces écosystèmes fragiles”. Qui, abonde, pourrait causer des dommages irréversibles aux écosystèmes.

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