La Cour suprême confirme la nullité de l’octroi des cours de récupération de points du permis de conduire

La Cour suprême confirme la nullité de l’octroi des cours de récupération de points du permis de conduire

Il considère qu’il n’est pas justifié que ces cours ne puissent être enseignés avec une réglementation moins contraignante

MADRID, 15 mars (EUROPA PRESS) –

La Cour suprême a confirmé la nullité de l’octroi des cours de récupération de points du permis de conduire, soulignant qu’il n’est pas justifié que ces cours ne puissent être dispensés correctement et efficacement avec une réglementation moins restrictive de la libre prestation de ces services. .

Dans une phrase, recueillie par Europa Press, la Chambre contentieuse-administrative donne partiellement raison à l’Union Association pour la défense des intérêts communs des auto-écoles et explique que le contrat qui a fait l’objet d’un appel d’offres était configuré comme un contrat de concession de service.

A ces fins, l’ensemble du territoire national – à l’exception de la Catalogne et du Pays basque – a été divisé en cinq zones, chacune correspondant à l’un des cinq lots de l’appel d’offres. Ainsi, il décrit que le lauréat de l’appel d’offres dans chaque domaine était le seul habilité à dispenser des cours de sensibilisation et de rééducation routière.

A partir de là, les magistrats se demandent si la mise en place de cinq monopoles territoriaux est indispensable à la mise à disposition correcte et efficace des cours de récupération de points par les conducteurs sanctionnés pour des infractions routières.

L’arrêt, présenté par le juge Luis María Díez-Picazo, souligne que la règle générale en la matière est, comme l’a rappelé la Cour de justice de l’Union européenne, la libre prestation de services.

CONTRE LE REGIME DE MONOPOLE

« On peut en déduire que ce sont les restrictions à celle-ci -et non la liberté- qui doivent être justifiées. Et cette justification est particulièrement exigeante lorsque la restriction de la libre prestation de services atteint son degré maximum possible, tout comme l’établissement d’un régime de monopole », souligne-t-il.

Ainsi, et après l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), du 19 janvier 2023, qui a considéré que la réglementation espagnole de ces cours est incompatible avec la directive 2006/123/CE, le TS annule la résolution de la Cour administrative centrale d’appel contractuelle du 23 janvier 2015.

De même, le tribunal de grande instance suspend l’avis d’appel d’offres de la Direction Générale de la Circulation « Concession pour la gestion des cours de sensibilisation et de rééducation routière pour la récupération des crédits du permis de conduire : 5 lots », publié au Journal Officiel de 24 novembre 2014.

Enfin, la Cour Suprême déclare nul et non avenu le neuvième alinéa de l’Ordonnance INT/2596/2005, qui dit que « ces cours seront dispensés par des Centres dont la gestion sera assurée au moyen d’une concession du Ministère de Intérieur”. Il a établi que “le contrat de concession établira le nombre de centres qui, compte tenu des circonstances, sont nécessaires au bon développement des cours”.

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