La Cour suprême dicte que le Trésor doit prouver l’abus dans l’exonération des dividendes qui vont à l’étranger | Économie

La Cour suprême dicte que le Trésor doit prouver l’abus dans l’exonération des dividendes qui vont à l’étranger |  Économie

2023-06-21 20:54:46

Les dividendes qui sortent de l’Espagne sont libérés en partie de la pression du Trésor. La Cour suprême a statué qu’il appartient à l’administration fiscale de démontrer qu’il existe un abus qui empêche l’exonération prévue par l’impôt sur le revenu des non-résidents (IRNR), et non au contribuable, comme cela était requis jusqu’à présent. Avec cet arrêt, rendu public ce mercredi, la chambre III de la Cour suprême applique la jurisprudence que la Cour de justice de l’UE (CJUE) a établie dans des arrêts distincts, de 2017 et 2019, et “y adapte sa doctrine”, pointe le doigt. une note publiée par l’agence.

La décision intervient à la suite d’un recours de l’administration générale de l’État contre une sentence du tribunal national de mai 2021. Le tribunal a alors donné raison à une entreprise qui, 11 ans plus tôt —en février 2010—, n’avait pas pratiqué la retenue de la IRNR pour une distribution de dividende de sept millions d’euros à sa maison mère, basée au Luxembourg. L’entreprise a estimé que le paiement était exonéré car il s’agissait dans l’un des cas réglementés par la Loi IRNR, qui, dans son article 14, établit que les bénéfices distribués par des filiales résidentes sur le territoire espagnol à des sociétés mères dans d’autres pays de l’UE ou à des établissements stables ou dans d’autres États membres sont exonérés si certaines conditions sont remplies.

En d’autres termes, l’Administration générale de l’État a déclaré que la charge de la preuve pour justifier l’application de l’exonération, et par conséquent la démonstration que la clause anti-abus ne s’applique pas, incombait au contribuable. Une interprétation qui a été rejetée par le Tribunal national. Le tribunal a considéré que le Trésor avait encouru une présomption “exclusivement à des fins fiscales” et violé ainsi la doctrine de la justice européenne, en renversant la charge de la preuve contre les allégations de l’entreprise selon lesquelles elle invoquait l’existence de mobiles économiques. Il a ajouté que c’est l’administration fiscale qui doit justifier les budgets pour l’application de la clause anti-abus.

La Cour suprême soutient la position du Tribunal de grande instance, en défendant que c’est l’administration fiscale, et non le contribuable, qui doit prouver que les conditions existent pour appliquer la clause anti-abus, « en s’appuyant sur les différents moyens d’information fournis dans les conventions de double imposition ou la directive sur l’échange d’informations (DAC) ».

Le procès remonte à un contrôle de l’administration fiscale, qui s’est soldé en 2014 par un règlement de 838 753,43 euros contre l’entreprise — 700 000 euros de quote-part et 138 753,43 euros d’intérêts de retard — car, selon lui, l’exonération prévue pour dans la loi ne s’appliquait pas à lui, car il n’avait pas démontré qu’il existait des raisons économiques valables pour créer l’entité mère luxembourgeoise.

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