La Cour suprême du Bangladesh réduit le quota d’emplois après des affrontements meurtriers : NPR

La Cour suprême du Bangladesh réduit le quota d’emplois après des affrontements meurtriers : NPR

Des étudiants s’affrontent avec la police anti-émeute lors d’une manifestation contre un système de quotas pour les emplois gouvernementaux, à Dhaka, au Bangladesh, le jeudi 18 juillet 2024.

Rajib Dhar/AP


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Rajib Dhar/AP

Dhaka, Bangladesh – BangladeshLa Cour suprême a réduit dimanche un système controversé de quotas pour les candidats à des emplois gouvernementaux, une victoire partielle pour les étudiants manifestants après des jours de troubles nationaux et affrontements meurtriers entre la police et les manifestants qui ont fait des dizaines de morts.

En appel, la Cour suprême a ordonné que le quota des vétérans soit réduit à 5%, 93% des postes étant attribués au mérite. Les 2% restants seront réservés aux membres des minorités ethniques, aux personnes transgenres et aux personnes handicapées.

Les manifestations constituent le défi le plus sérieux auquel le gouvernement bangladais est confronté depuis que la Première ministre Sheikh Hasina a remporté un quatrième mandat consécutif lors des élections de janvier, boycottées par les principaux groupes d’opposition. Les universités ont été fermées, l’accès à Internet a été coupé et le gouvernement a ordonné à la population de rester chez elle.

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La plupart des communications étant hors ligne, il n’est pas certain que le verdict ait satisfait les étudiants protestataires. Le gouvernement n’a pas non plus réagi immédiatement.

Le Les manifestations ont tourné au drame mardiun jour après que des affrontements ont éclaté entre des étudiants de l’université de Dhaka et la police. La violence a continué de s’intensifier, la police tirant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc et lançant des grenades fumigènes pour disperser les manifestants qui jetaient des pierres.

Les autorités bangladaises n’ont pas communiqué de chiffres officiels sur le nombre de morts et de blessés, mais au moins quatre journaux locaux ont rapporté dimanche que plus de 100 personnes avaient été tuées.

Des affrontements sporadiques dans certaines parties de Dhaka, la capitale, ont été signalés samedi, mais on ne sait pas immédiatement s’il y a eu des morts.

Avant l’audience devant la Cour suprême, des soldats ont patrouillé dans les villes de ce pays d’Asie du Sud. Le ministre de l’Intérieur, Asaduzzaman Khan, a déclaré que l’ordre de rester à la maison serait assoupli de 15 heures à 17 heures dimanche pour que les gens puissent faire des courses essentielles.

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Entre-temps, le gouvernement a déclaré dimanche et lundi jours fériés, seuls les services d’urgence étant autorisés à fonctionner.

Les manifestants estiment que le système de quotas est discriminatoire et qu’il avantage les partisans de Hasina, dont le parti, la Ligue Awami, a mené le mouvement pour l’indépendance. Ils estiment qu’il devrait être remplacé par un système basé sur le mérite. Hasina a défendu le système de quotas, affirmant que les vétérans méritent le plus grand respect pour leur contribution à la guerre contre le Pakistan, quelle que soit leur affiliation politique.

Les représentants des deux camps se sont rencontrés vendredi soir pour tenter de trouver une solution et le ministre de la Justice Anisul Huq a déclaré que le gouvernement était ouvert à la discussion de leurs revendications. Outre la réforme des quotas, les revendications comprenaient la réouverture des résidences universitaires et la démission de certains responsables universitaires après avoir échoué à protéger les campus.

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Le principal parti d’opposition, le Parti nationaliste du Bangladesh, a soutenu les manifestations, promettant d’organiser ses propres manifestations, car nombre de ses partisans ont rejoint les manifestations menées par les étudiants. Cependant, le BNP a déclaré dans un communiqué que ses partisans n’étaient pas responsables des violences et a nié les accusations du parti au pouvoir selon lesquelles les manifestations seraient utilisées à des fins politiques.

La Ligue Awami et le BNP se sont souvent accusés mutuellement d’alimenter le chaos politique et la violence, comme récemment à l’approche des élections nationales, qui ont été entachées par une répression contre plusieurs figures de l’opposition. Le gouvernement de Hasina avait accusé le parti d’opposition d’avoir tenté de perturber le scrutin.

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