La Cour suprême engage une procédure pénale contre la présidence

La Cour suprême engage une procédure pénale contre la présidence

Mardi, la Cour suprême a sévèrement critiqué le président des élections municipales de Chandigarh, M. Anil Masih, à la lumière de sa tentative délibérée de s’immiscer dans les résultats des élections pendant le processus de dépouillement des votes. Mettant de côté les résultats des élections et déclarant M. Kuldeep Kumar de l’Alliance AAP-INC comme maire légitime de Chandigarh, la Cour a également engagé une procédure pénale en vertu de l’article 340 du Code de procédure pénale contre M. Masih pour avoir fait de fausses déclarations devant la Cour.

Le juge en chef indien DY Chandrachud, tout en dictant l’ordonnance, a clairement observé que M. Masih (un conseiller nommé de la municipalité de Chandigarh qui appartenait au BJP) était coupable d’un délit en tentant délibérément de dégrader huit bulletins de vote en faveur de l’AAP. INC Candidat pour les déclarer invalides et les écarter des résultats finaux.

“Il est évident que dans chacun des 8 tours de scrutin, le vote a été dûment exprimé en faveur du pétitionnaire. Le président de séance a évidemment apposé sa propre marque dans le but de créer un motif permettant de considérer le bulletin de vote comme invalidé… il est évident que le président de séance est coupable d’un délit grave en faisant ce qu’il a fait dans son rôle et en sa qualité de président de séance,a observé le CJI dans l’ordre.

La Cour a estimé qu’un dossier valable avait été établi contre le PO en vertu de l’article 340 du CrPC pour avoir fait de fausses déclarations. “ Le registraire judiciaire est chargé d’émettre un avis à Anil Masih, pour justifier pourquoi des mesures ne devraient pas être engagées contre lui en vertu de l’article 340 du CrPC.

On peut rappeler qu’hier, M. Masih, lors de sa comparution personnelle devant la Cour, a expliqué qu’il avait apposé des marques sur des bulletins de vote dégradés pour s’assurer qu’ils ne se mélangent pas avec d’autres bulletins. Cependant, aujourd’hui, la Cour, après avoir examiné physiquement les huit bulletins de vote contestés, a conclu qu’ils n’étaient pas dégradés et que la déclaration de M. Masih était fausse.

Avant d’enregistrer la déclaration du Président dans les termes ci-dessus, nous l’avions mis en garde contre les graves conséquences qui pourraient en découler s’il constatait avoir fait devant ce tribunal une déclaration inexacte,” la Cour l’a observé aujourd’hui.

La Cour a désapprouvé la conduite du PO à deux niveaux : (1) il a illégalement modifié le cours de l’élection du maire et (2) en faisant une déclaration solennelle devant cette Cour le 19 février, le président a exprimé un mensonge pour lequel il doit être tenu pour responsable.

Annuler les élections aggraverait la destruction des principes démocratiques – Banc pour déclarer les résultats du maire

Si la Cour a pris note de la démission du maire sortant, M. Manohar Sonkar, elle a refusé la possibilité d’ordonner une réélection après avoir mis de côté l’ensemble du processus électoral.

Il a observé : “Nous estimons qu’il serait inapproprié de mettre de côté l’ensemble du processus électoral alors que la seule infirmité se trouve au stade où le décompte des voix a été enregistré par le Président. Permettre que l’ensemble du processus électoral soit mis de côté aggraverait la destruction des principes démocratiques fondamentaux qui a eu lieu à la suite de la conduite du président de la présidence. »

Soulignant les pouvoirs de la Cour pour rendre une justice complète en vertu de l’article 142, la magistrature a exprimé son besoin urgent d’intervenir essentiellement pour sauvegarder les bases de la démocratie électorale.

Cette Cour a le devoir, en particulier dans le contexte de l’article 142, de rendre pleinement justice pour garantir que le processus de démocratie électorale ne soit pas contrecarré par un tel subterfuge. Autoriser une telle mesure serait perturber les principes les plus précieux de l’édifice démocratique de notre pays. Nous sommes donc d’avis que la Cour doit intervenir dans de telles circonstances exceptionnelles pour garantir que le mandat fondamental de la démocratie électorale, bien qu’au niveau participatif local, soit préservé.

La Cour a constaté que les 8 bulletins de vote, déclarés invalides à tort, donnent des voix en faveur du conseiller de l’AAP. Alors que le pétitionnaire (le conseiller de l’AAP, Kuldeep Kumar) a obtenu 12 voix, les 8 voix qui ont été considérées à tort comme invalides ont été valablement adoptées en faveur du pétitionnaire. En additionnant les 8 voix, son total serait de 20 voix. Le 8ème répondant (candidat du BJP) a en revanche recueilli 16 voix.

Dans ce contexte, la Cour a en outre déclaré le candidat et pétitionnaire de l’AAP-INC, M. Kuldeep Kumar, comme maire légitime de la société municipale de Chandigarh et a annulé les résultats déclarés par M. Anil Masih.

Lire aussi : La Cour suprême déclare le conseiller de l’AAP maire de Chandigarh et conclut que le président a délibérément dégradé les bulletins de vote

Détails de l’affaire : KULDEEP KUMAR contre UT CHANDIGARH SLP(C) No. 002998 – / 2024

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