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La Cour suprême se dit utilisée comme “juge de garde” des affaires médiatiques

by Nouvelles

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La justice face aux plaintes abusives : quand l’humour et la politique irritent les ultracatholiques

Un dossier récent a atterri entre les mains de la justice : une plainte déposée par une association dénonçant une supposée « organisation criminelle » en Espagne. Cette plainte visait 77 personnes, dont le chef du gouvernement, son épouse, son frère, son père, ainsi que plusieurs ministres, le procureur général, de hauts fonctionnaires et des chefs d’entreprise.

La plainte s’appuyait sur un mélange de dossiers judiciaires existants (comme l’affaire Koldo ou celle concernant l’épouse du chef du gouvernement), d’enquêtes classées sans suite, et d’allégations médiatiques non prouvées.

La justice a rapidement rejeté cette plainte, la qualifiant de « fraude de loi ». Les juges ont souligné qu’elle ne méritait même pas d’être examinée. Ils ont expliqué qu’elle se contentait de reprendre des déclarations ou des informations issues d’autres enquêtes, sans apporter de preuves concrètes.

Dans certains cas, aucun indice de délit n’était fourni.
Dans d’autres, la plainte tentait de porter devant la plus haute juridiction des affaires déjà en cours d’instruction ou classées depuis longtemps.

La décision de rejet est sans appel. La justice a adressé un message clair : « Il n’est pas possible d’utiliser cette voie, en s’adressant directement à cette instance, comme un tribunal de permanence pour n’importe quelle affaire médiatique, afin d’éviter le jugement du juge en charge de l’enquête. »

Des sources judiciaires déplorent que de nombreuses plaintes « infondées » soient déposées chaque semaine contre des personnalités bénéficiant d’une protection juridique spéciale. Ces plaintes, bien que n’ayant aucune chance d’aboutir, sont considérées comme un abus de procédure qui « dénature » le rôle de la justice.

La plus haute juridiction est chargée d’enquêter, de juger et de condamner les personnes bénéficiant d’une protection spéciale : membres du gouvernement, parlementaires, certains présidents de régions, ainsi que certains juges et procureurs. Ce type d’affaires ne représente qu’une petite partie des milliers de dossiers traités chaque année.

La plainte comme arme politique

Une des dernières plaintes rejetées émanait d’un habitant de Cordoue dénonçant une « sorte de conspiration systémique » de juges et d’avocats depuis 30 ans pour lui nuire. D’autres, tout aussi irrecevables, proviennent d’entreprises ou d’associations accusant de prévarication des juges de l’Audience Nationale ou du Tribunal Supérieur d’Andalousie dans des affaires où ils n’ont pas obtenu gain de cause. Une part importante concerne des dénonciations et des plaintes de partis et d’associations d’extrême droite cherchant à traduire en justice des membres du gouvernement pour des actions politiques, des déclarations publiques ou même des affaires déjà classées.

Vox,HazteOir,Manos Limpias et d’autres associations liées à l’extrême droite instrumentalisent régulièrement la justice et l’information auprès du Tribunal Suprême contre leurs rivaux politiques. Les plaintes sont déposées,médiatisées,puis il est délibérément occulté que les juges ont rejeté catégoriquement toutes leurs accusations.

En plein débat sur la possibilité de limiter le rôle et l’importance de l’action populaire, des sources de la Chambre Pénale du Tribunal Suprême reconnaissent que le dépôt de plaintes sans aucun fondement contre des personnes bénéficiant d’une protection juridique devrait être limité. Il ne s’agit pas de nier le droit des citoyens à participer aux tribunaux, mais d’éviter la surcharge que représente le traitement hebdomadaire d’une dizaine d’actions de ce type. Déjà en 2020, pendant la pandémie, le Tribunal Suprême avait clairement indiqué qu’il n’était pas possible d’exiger des responsabilités pénales d’un ministre, par exemple, pour tout ce qui se passe dans son ministère.

Dans certains cas, la patience du Tribunal Suprême a atteint ses limites et les juges ont choisi d’infliger des amendes aux auteurs de plaintes basées directement sur des mensonges et des faussetés. Le tribunal a ainsi infligé une amende à un homme pour avoir dénoncé un magistrat sur la base de fausses informations.Le Tribunal Suprême interdit depuis des années d’ouvrir des enquêtes basées uniquement sur des articles de presse.La Chambre pénale examine le volume de plaintes contre des personnes protégées qu’elle reçoit, la plupart étant rejetées. Peu après avoir rejeté la plainte massive contre des membres du gouvernement, les juges reprochent que des actions pénales soient engagées avec un récit « très laconique, fragmentaire et toujours incomplet » qui, dans la majeure partie de ses 37 pages, décrivait à peine « un fait concret » contre les politiciens dénoncés.

Justice espagnole : L’emballement des plaintes abusives contre les personnalités politiques

La justice espagnole est confrontée à une recrudescence de plaintes abusives ciblant des personnalités politiques et hauts fonctionnaires. Ces actions, souvent infondées, surchargent les tribunaux et minent le bon fonctionnement de la justice.

des plaintes “fraude de loi”

Un récent exemple frappant illustre ce phénomène : une plainte massive accusant 77 personnes,dont le chef du gouvernement et plusieurs ministres,de « organisation criminelle » a été rapidement rejetée par le tribunal Suprême comme une « fraude de loi ». Basée sur un mélange d’informations provenant d’enquêtes closes, d’allégations médiatiques non vérifiées et de dossiers judiciaires existants, la plainte manquait cruellement de preuves concrètes. Les juges ont souligné l’impossibilité d’utiliser le tribunal Suprême comme « tribunal de permanence » pour contourner les procédures judiciaires en cours.

Ce cas n’est hélas pas isolé. De nombreuses plaintes similaires, déposées chaque semaine, visent des personnalités bénéficiant d’une protection juridique spéciale (membres du gouvernement, parlementaires, etc.). Ces actions, bien qu’irrecevables, constituent un abus de procédure qui gêne gravement le fonctionnement de la justice.

L’instrumentalisation politique de la justice

Nombre de ces plaintes sont motivées par des considérations politiques. Des partis et associations d’extrême droite,tels que Vox,HazteOir et Manos Limpias,instrumentalisent régulièrement la justice en déposant des plaintes médiatisées contre leurs adversaires politiques,occultant ensuite le rejet systématique de leurs accusations par les juges. D’autres plaintes proviennent d’individus ou d’entreprises mécontents de décisions judiciaires antérieures.

Le Tribunal Suprême, conscient du problème, a déjà infligé des amendes pour faux témoignages et refuse d’ouvrir des enquêtes basées uniquement sur des articles de presse. la Chambre Pénale examine un volume important de plaintes contre des personnes protégées, la plupart étant rejetées.

| Type de Plainte | Source | Caractéristiques | Issue |

|—————————–|—————————————|————————————————-|—————————————–|

| Plainte massive (77 personnes) | Association | Informations non vérifiées, enquêtes closes, etc.| Rejetée – Fraude de loi |

| Plainte individu (Cordoue) | Habitant de Cordoue | “Conspiration systémique” contre juges et avocats | Rejetée |

| Plaintes entreprises/associations | Entreprises/associations mécontentes | Prévarication (non fondée) | Rejetées |

| Plaintes partis d’extrême droite | Vox,HazteOir,Manos limpias,etc. | Actions politiques,déclarations publiques | Rejetées systématiquement |

Limiter l’abus de procédure

Le débat sur la limitation de l’action populaire s’intensifie. Si le droit des citoyens à saisir la justice doit être préservé, il est nécessaire de trouver des solutions pour éviter la surcharge des tribunaux causée par des plaintes systématiquement infondées. Le Tribunal Suprême a déjà exprimé, dès 2020, l’impossibilité d’engager des poursuites pénales contre un ministre pour toutes les actions de son ministère.

FAQ

Q : pourquoi ces plaintes abusives sont-elles un problème ?

R : Elles surchargent le système judiciaire, détournent les ressources et nuisent à la crédibilité de la justice.

Q : Quelles sont les sanctions possibles pour les plaintes abusives ?

R : Amendes pour fausses déclarations et rejet systématique des plaintes.

Q : Le droit des citoyens à saisir la justice est-il menacé ?

R : Non, mais des mesures pour limiter les abus sont envisagées sans remettre en cause ce droit fondamental.

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