La Cour suprême soutient le décret Ábalos sur les VTC et exclut d’indemniser Cabify de 237 millions d’euros

La Cour suprême soutient le décret Ábalos sur les VTC et exclut d’indemniser Cabify de 237 millions d’euros

2023-08-22 18:57:42

Il Cour suprême a rejeté un appel déposé par Vector Ronda, une filiale de Cabifierqui demandait à l’État un indemnité de 237,5 millions d’euros en raison de l’approbation en 2018 par le Gouvernement d’un décret qui a transféré aux communautés autonomes les pouvoirs des licences VTC en matière urbaine. La Haute Cour approuve donc cette réglementation – connue sous le nom de « Décret Ábalos » parce que le socialiste José Luis Ábalos était à l’époque à la tête du ministère des Transports -, qui en pratique Autorisations VTC limitées à la zone interurbaineavec une période transitoire de 4 ans qui s’est terminée l’année dernière.

L’entreprise a fait valoir que ce délai ne compense pas “tous les dommages” causés par cette règle, principalement économiques, puisqu’elle devra cesser de fournir le service urbain si les communautés autonomes le décident après ces quatre ans. Concrètement, Vector Ronda a déposé un recours pour protéger ses 2 192 licences VTC, calculant un Un préjudice total de 237 millions d’euros, à raison de 164 320 euros par licence à Madrid, 74 678 euros par licence en Catalogne et 34 810 euros par licence en Andalousie, Valence et Castille-La Manche.

Selon la loi

De son côté, le procureur de la République, selon la sentence consultée par Europa Press en date du 17 juillet 2023, estime que le décret il se conforme “pleinement au système constitutionnel de répartition des compétences en matière de transports terrestres”, selon lequel le transport urbain est, en règle générale, intracommunautaire et, par conséquent, de la compétence exclusive des communautés autonomes. Quoi qu’il en soit, certaines communes, comme Madrid, ont légiféré en faveur de la continuité des services VTC, comme le souligne l’arrêt, de sorte que les éventuels dommages calculés seraient également limités.

Le jugement partage les arguments du parquet, étant entendu que Les autorisations VTC “ne consolident pas les droits acquis”Ils ne sont donc pas générateurs de droits économiques consolidés ou acquis. « Le nouveau règlement ne prive d’aucun droit ni ne supprime aucun service ou faculté de ces autorisations, il s’agit d’un modification des conditions de l’autorisation que, face à une réalité incontestée, elle se limite à circonscrire l’autorisation de portée nationale au contenu de la compétence de l’État, en la laissant aux communautés autonomes qui réglementent ce mode de transport lorsque sa portée est exclusivement urbaine et, donc, intra -communautaire, comme l’exige la conception constitutionnelle de cette compétence”, explique le jugement.

La Cour suprême également exclut que le décret suppose un traitement discriminatoire des VTC devant les taxisétant entendu qu’il adapte seulement l’autorisation de l’État aux compétences de l’État en matière de transport, selon les critères territoriaux de répartition des compétences conçus dans la Constitution.



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