La course rose de Dainese : « Caorle, ma revanche »

La course rose de Dainese : « Caorle, ma revanche »

2023-05-29 13:07:00

Alberto Dainese fermé avec un quatrième place à l’arrivée à Rome son deuxième Giro d’Italie. Si l’année dernière pour le Padouan d’Abano Terme c’était la ruée vers la révélation au grand public, celle marquée 2023 était sans aucun doute le Tour de Conscience. Les compliments de CT Daniele Bennati et aussi ceux d’un grand ex comme Alessandro Petacchi sont arrivés pour lui.

Après la ligne d’arrivée à Rome, il est temps de faire le bilan. Comment évaluez-vous votre Giro ?

«J’ai commencé avec l’objectif d’aider mes coéquipiers et de frapper les sprints. Puis vint la victoire, une grande satisfaction et surtout un résultat dont j’avais besoin. Entre-temps, il y a eu des moments difficiles où j’ai même pensé à prendre ma retraite mais j’ai réussi à les surmonter et cela m’a rendu plus fort».

Le jour le plus dur ?

«Sans aucun doute l’escale à Bergame. Je pense que ça a été la course la plus dure de ma vie, certainement celle où j’ai le plus galéré. J’avais la grippe intestinale depuis quelques jours, j’ai rompu, j’ai été obligé d’arrêter plusieurs fois. Je suis arrivé à la ligne d’arrivée en dernier mais dans le temps maximum. Puis, heureusement, il y a eu une journée de repos et c’était comme si j’étais parti pour un deuxième Giro».

Une fin décidément crescendo pour elle…

«Oui, la semaine dernière, malgré les ascensions, j’allais bien. Puis est venue la victoire et cela m’a donné beaucoup de moral».

Une réussite à la photo finish…

“Je n’ai jamais gagné pour si peu. Après avoir franchi la ligne, j’étais convaincu d’avoir terminé deuxième et j’étais un peu déçu. Dans le passé, chez les juniors, j’avais déjà perdu dans la photo finish pour avoir jeté mes mains trop tôt et je savais ce que cela signifiait de perdre de quelques millimètres. Mais cette fois, ça s’est bien passé.”

Avant le départ, il avait annoncé qu’il voulait gagner à Caorle, un objectif atteint comme les meilleurs sprinteurs. Comment c’était?

« Il a couru sur mes routes natales, je connaissais aussi les nids de poule. L’étape s’est bien déroulée, l’équipe a fait un travail formidable pour me maintenir dans les premières places. Malheureusement on a été un peu long, alors j’ai attendu que les autres partent et je suis parti».

Une victoire au Giro en 2022 et une en 2023 : désormais, les grands noms doivent aussi composer avec elle au sprint…

« En fait j’ai gagné l’année dernière et puis, pour diverses raisons, je n’ai jamais pu me répéter. Gagner une course par an pour un sprinteur, c’est trop peu. 12 mois n’ont pas été faciles, c’est pourquoi j’ai accepté le rôle que l’équipe m’a donné : si tu ne peux pas gagner, c’est juste d’être au service des autres ».

Qu’est-ce qui t’a le plus pesé pendant ces 12 mois ?

«Après la victoire à Reggio Emilia l’année dernière, il y avait beaucoup d’attentes envers moi. On est allés au Tour mais je n’étais pas à 100% et il fallait quand même bien développer le train : le meilleur résultat était une troisième place. C’était une déception qui m’a fait remettre en question tant de choses. Il semblait presque que cette victoire n’était venue que par hasard ou par chance…».

Au lieu de cela, cette année a montré que ce n’était pas seulement de la chance...

« Ce n’était probablement pas que de la chance. Mais j’avais besoin de confirmations importantes. Caorle était une revanche, j’ai montré à moi-même et aux autres que si je sprinte je peux faire quelque chose, même moi je n’y croyais pas jusqu’à il y a quelques jours maintenant je sais que je peux avoir mon mot à dire».



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