Il y a de l’activité dans les vergers de Geoffrey Magnani, un arboriculteur situé à Saint-Gilles, au sud de Nîmes. La cueillette des cerises a débuté ce lundi. “Nous avons cette année une petite semaine de retard à cause d’un froid tardif” précise-t-il. Trente travailleurs saisonniers cueillent les burlats dans les arbres. “Elles doivent être rouges ou noires. Nous avons un seau accroché dans l’arbre. Nous les cueillons délicatement avec leurs queues” déclare Hamid. La récolte durera entre quinze jours et trois semaines. “Pour l’instant, nous avons une belle qualité de cerises avec un beau calibre. Elles sont gorgées de soleil et de sucre. Notre ennemi, c’est l’eau. Et pour nous, l’absence de pluie, c’est parfait” affirme Geoffrey Magnani. En moyenne, chaque saisonnier cueille entre six et huit kilos de cerises par heure.
Environ 10 euros le kilo de cerises
Exploitant agricole depuis une trentaine d’années, Geoffrey Magnani les vend ensuite sur les marchés de gros comme à Rungis près de Paris ou à Chateaureaunard dans les Bouches-du-Rhône. “Mais aussi au mas des agriculteurs et aux Halles à Nîmes” ajoute-t-il. Le kilo se négocie actuellement à environ 10 euros. “Du ramassage à la livraison, cela prend six heures. Ainsi, elles restent fraîches” précise-t-il. Certains chefs les achètent également. C’est le cas de Gilles Goujon, chef de l’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse dans l’Aude, un restaurant trois étoiles au Michelin. Il a même créé un dessert signature portant le nom de Geoffrey Magnani.