“La cyberattaque sur les écrans de départ et d’arrivée de l’aéroport a perturbé le système d’inspection des bagages”, a déclaré l’ANI, ajoutant que les autorités s’efforçaient de rétablir l’affichage “et de maintenir une circulation normale à l’aéroport”.
Selon les images diffusées par la presse, un message critiquant le puissant mouvement libanais Hezbollah était affiché à l’écran près de l’emblème d’un groupe chrétien portant le nom des “Soldats de Dieu”.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah pro-iranien échange presque quotidiennement des tirs avec Israël à la frontière israélo-libanaise, en soutien à son allié palestinien dans la bande de Gaza. Ces affrontements font craindre une conflagration régionale et l’inquiétude monte au Liban.
Le message sur l’écran d’affichage indiquait que l’aéroport n’était “pas l’aéroport du Hezbollah et de l’Iran”, selon les médias.
“Hassan Nasrallah, personne ne vous soutiendra si vous entraînez le pays dans la guerre (…) Nous ne nous battrons au nom de personne”, soulignait également le message adressé au chef du Hezbollah.
“Vous allez faire exploser notre aéroport en y amenant des armes. Que l’aéroport soit libéré de l’emprise” du Hezbollah, était-il aussi écrit.
Le groupe des “Soldats de Dieu” est surtout connu au Liban pour ses positions intransigeantes et ses attaques contre la communauté LGBT+.
Contacté par l’AFP, il n’a pas souhaité faire de commentaire, mais il a ensuite nié dans une vidéo toute implication dans la cyberattaque, la décrivant comme “l’oeuvre du diable”.