La décision du Sénat et les dangers d’une concentration des pouvoirs

La décision du Sénat et les dangers d’une concentration des pouvoirs

2024-06-02 06:01:31

Concentration du pouvoir. Les universitaires mentionnent que l’hyperprésidentialisme argentin est une conséquence de la Constitution de 1994. Même si le gouvernement se base sur l’article 76 de la Constitution, quelle est la conséquence de donner des pouvoirs extraordinaires pour un an à une direction qui a fait preuve d’autoritarisme, de manque de dialogue et d’insensibilité. avoir faim ? Quel impact cela aura-t-il sur la répartition des pouvoirs ? Article 234 du “Provisions finales” de la loi « Bases » mentionne que les décrets pris sur la base des pouvoirs délégués par ladite loi sont soumis à l’approbation ou non de la Commission bicamérale permanente.

Cela suffira-t-il à contrôler le gouvernement en cas d’excès ? Le manque de respect de la loi dans la politique argentine est une constante. Si l’on ajoute que l’AFI devient encore plus dépendante de la Présidence, ajoutée à ces pouvoirs, la porte s’ouvre à des inquiétudes spécifiques concernant davantage d’opacité au lieu de transparence.

Le gouvernement doté des pouvoirs prévus dans la loi « Bases » doit rendre compte « mensuellement et en détail » au Congrès de la manière dont il utilise ces pouvoirs délégués et des résultats qu’il a obtenus. À cet égard, il convient de se demander ce qui se passera si le gouvernement ne s’y conforme pas.

Les autoritaires n’aiment pas ça

La pratique du journalisme professionnel et critique est un pilier fondamental de la démocratie. C’est pourquoi cela dérange ceux qui croient détenir la vérité.

La concentration progressive du pouvoir entre les mains du pouvoir exécutif national est alarmante.

En revanche, la modification du rôle de l’État aura un plein impact sur la vie quotidienne des citoyens. Les périodes d’essai, les contrats de travail conclus pendant les 6 premiers mois de validité à un an (selon le nombre de salariés et la taille de l’entreprise), seront susceptibles de licenciement sans motif.

Fédéralisme et répartition des pouvoirs. Que le Gouvernement a désormais Guillermo Francos comme chef de cabinet et qu’il a renoncé à toucher des institutions comme la CONEAU avec sa loi « Bases » ; Banque Nationale de Données Génétiques (BNDG) ; Entre autres, c’est un symptôme de la prise de conscience que les positions extrêmes échoueraient à nouveau, comme cela s’est produit avec le projet dans sa version initiale. Mais le fait que le ministère de l’Intérieur devienne un Secrétariat soulève des questions sensibles quant aux relations avec les provinces. Le fait est que, selon l’article 5, les fonds fiduciaires pourraient être modifiés sous certaines limites, ce qui permettrait de réitérer les modalités de récompenses et de punitions.

La privatisation d’Aerolíneas Argentinas marquerait un nouvel épisode de tension de Milei avec le fédéralisme, étant donné que la ligne du drapeau est un facteur fondamental de connexion avec les provinces.

Concernant les exonérations fiscales du Régime d’incitation aux grands investissements (RIGI), Il est possible que cela ait un impact négatif sur les PME et soulève une autre question : est-il possible grâce au RIGI d’attirer des investissements sans stabilité socio-économique ? Les mesures prises par le gouvernement national peuvent générer une « poudrière sociale ». La précarité de l’emploi pourrait mettre le RIGI en échec et les réglementations provinciales contraires ou entravant le RIGI, selon l’article 163 de la loi « Bases », seraient considérées comme nulles et la Justice devrait les considérer ainsi. Cela va donc mettre de la pression sur les provinces.

Il faut tenir compte du fait que les ressources appartiennent aux provinces (article 124 de la Constitution) et que le soutien du RIGI cache des intentions autoritaires. La concentration progressive du pouvoir entre les mains du pouvoir exécutif national est alarmante.

En théorie, les sénateurs cherchent à obtenir des avantages pour leurs provinces respectives. Non seulement pour sa gestion mais pour ses électeurs et ses habitants. Mais il existe de sérieux risques à accorder ces pouvoirs à un président qui s’est fermé au dialogue et n’a pas fait preuve d’empathie envers la faim.

L’expression est attribuée à Bernard de Clairvaux “La route de l’enfer est pavée de bonnes intentions.”

* Diplôme en sciences politiques.



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