Le jour des élections est dans trois semaines, et quelque chose qui s’est passé il y a quatre mois est devenu l’un des sujets les plus débattus pendant la saison de la campagne.
Bien que la décision ait été anticipée, la pédiatre Eve Krief dit qu’elle était toujours abasourdie et déçue par la décision de la Cour suprême qui permet désormais à chaque État de décider si l’avortement doit être légal.
“Ce que nous faisons dans notre société devrait toujours profiter à la santé et au bien-être des individus, et interdire l’avortement ne fait pas cela. C’est le contraire”, a déclaré Krief.
À la suite de la décision de la Cour suprême en juin, le nombre de femmes s’inscrivant pour voter, en particulier les jeunes femmes, a augmenté.
Si cela se traduit par plus de femmes se présentant aux urnes le mois prochain, cela devrait avoir un impact.
“Je pense que dans les districts qui sont des quartiers désarticulés sur l’île, je pense que Roe v. Wade est la différence”, a déclaré Jerry Kremer, un analyste politique.
Debbie Walsh est directrice du Center for American Women and Politics de l’Université Rutgers.
“Il se pourrait bien que même si l’économie règne toujours en maître, la question de l’avortement soit quelque chose qui incite suffisamment les gens à se présenter et à voter”, a déclaré Walsh.
Mais tous ces électeurs excités ne sont pas mécontents de la décision de la Cour suprême.
Jo-Ellen Spellman, du lac Ronkonkoma, dit qu’elle sort le jour des élections pour soutenir les candidats pro-vie et dit qu’elle applaudit la décision de la Cour suprême.
Mais pour la pédiatre Eve Krief et d’autres défenseurs pro-choix, reconquérir un droit que les femmes avaient depuis près de 50 ans est leur mission ce jour des élections.
Dans un récent sondage du New York Times/Siena College, 26 % des électeurs ont déclaré que l’économie était le problème le plus critique auquel le pays était actuellement confronté, contre 5 % qui ont déclaré que l’avortement.
