La décision sur les taux d’intérêt semble ennuyeuse : la Banque d’Israël est à la croisée des chemins

La décision sur les taux d’intérêt semble ennuyeuse : la Banque d’Israël est à la croisée des chemins

Alors que l’économie israélienne est confrontée à des défis économiques complexes. Aujourd’hui (lundi), la décision de la Banque d’Israël sur les taux d’intérêt devrait être prise. Selon les estimations des experts, la probabilité la plus élevée est que le taux d’intérêt reste inchangé à 4,5%, mais il existe également des arguments en faveur d’une baisse des taux d’intérêt.

D’une part, l’inflation en Israël se situe désormais dans la fourchette cible de 1 à 3 %, s’établissant à 2,8 %, tandis que l’inflation sous-jacente est encore plus faible. De plus, les anticipations d’inflation ont baissé depuis la décision précédente.

Prêts de financement participatif sans intérêt. Illustration (photo : Image anglaise)

La reprise de l’économie montre des signes de faiblesse, avec l’indice combiné de la Banque d’Israël presque inchangé ces derniers mois et une consommation privée en baisse au deuxième trimestre.

Par crainte d’une accélération de l’inflation : le gouverneur a laissé le taux d’intérêt inchangé
L’argent est-il parti ? Le scénario qui effraie la Banque d’Israël par crainte d’une nouvelle escalade

D’un autre côté, le déficit public élevé et la situation géopolitique tendue freinent la baisse des taux d’intérêt. La Banque d’Israël pourrait craindre qu’une baisse des taux d’intérêt nuise à la stabilité financière et accroisse la pression sur le taux de change du shekel.

Pour l’avenir, les prévisions macroéconomiques indiquent un certain ralentissement de la croissance. La consommation privée devrait se modérer, les revenus des chaînes de commercialisation et les achats par carte de crédit affichant une baisse par rapport au premier trimestre.

Le gouverneur de la Banque d'Israël, le professeur Amir Yaron (Photo : porte-parole de la Banque d'Israël)
Le gouverneur de la Banque d’Israël, le professeur Amir Yaron (Photo : porte-parole de la Banque d’Israël)

Sur la scène mondiale, le ralentissement économique aux États-Unis et l’attente d’une baisse des taux d’intérêt dans ce pays pourraient également affecter la politique en Israël. Cependant, les défis particuliers de l’économie israélienne, au premier rang desquels le déficit élevé et les tensions sécuritaires, rendent la tâche difficile. la Banque d’Israël d’opérer en parfaite synchronisation avec les banques centrales du monde.

En conclusion, la décision d’aujourd’hui sur les taux d’intérêt reflétera l’équilibre délicat entre la nécessité de soutenir la croissance et le maintien de la stabilité financière et monétaire de l’économie israélienne.

L’auteur est Noam Madar – consultant financier, propriétaire du fonds spéculatif Opportunity et propriétaire d’un programme de soutien financier aux athlètes.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.