Nouvelles Du Monde

La Déclaration d’Indépendance • Minnesota Reformer

Lorsque, dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre, et d’assumer parmi les puissances de la terre la position séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, un respect décent pour les opinions de l’humanité exige qu’il déclare les causes qui le poussent à la séparation.

Nous tenons pour évidentes ces vérités : tous les hommes sont créés égaux, leur Créateur leur a conféré certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Pour garantir ces droits, des gouvernements sont institués parmi les hommes, qui tirent leurs pouvoirs légitimes du consentement des gouvernés. Chaque fois qu’une forme de gouvernement devient destructrice de ces fins, le peuple a le droit de la modifier ou de l’abolir, et d’instituer un nouveau gouvernement, en le fondant sur des principes et en organisant ses pouvoirs sous la forme qui lui semblera la plus apte à assurer sa sécurité et son bonheur. La prudence, en effet, dictera que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des raisons légères et passagères ; et en conséquence, toute l’expérience a montré que l’humanité est plus disposée à souffrir, tant que les maux sont supportables, qu’à se redresser en abolissant les formes auxquelles elle est habituée. Mais lorsqu’une longue série d’abus et d’usurpations, poursuivant invariablement le même but, prouve qu’ils ont l’intention de les soumettre à un despotisme absolu, ils ont le droit, le devoir, de se débarrasser de ce gouvernement et de se procurer de nouveaux gardes pour leur sécurité future. Telle a été la patience de ces colonies ; telle est maintenant la nécessité qui les contraint à modifier leur ancien système de gouvernement. L’histoire du roi actuel de la Grande-Bretagne est une histoire d’abus et d’usurpations répétés, ayant tous pour objet direct l’établissement d’une tyrannie absolue sur ces États. Pour le prouver, soumettons les faits à un monde sincère.

Il a refusé son assentiment à des lois pourtant les plus saines et les plus nécessaires au bien public.

Il a interdit à ses gouverneurs de voter des lois d’importance immédiate et urgente, à moins que leur application ne soit suspendue jusqu’à ce que son consentement soit obtenu ; et lorsqu’elles sont ainsi suspendues, il a complètement négligé de s’en occuper.

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Il a refusé de faire passer d’autres lois pour l’hébergement de vastes districts de population, à moins que ces personnes ne renoncent au droit de représentation à l’Assemblée législative, un droit inestimable pour elles et redoutable uniquement aux tyrans.

Il a convoqué des corps législatifs dans des lieux inhabituels, inconfortables et éloignés du dépôt de leurs archives publiques, dans le seul but de les fatiguer à se conformer à ses mesures.

Il a dissous à plusieurs reprises des Chambres représentatives qui s’opposaient avec une fermeté virile à ses atteintes aux droits du peuple.

Il a refusé pendant longtemps, après de telles dissolutions, d’en faire élire d’autres ; par quoi les pouvoirs législatifs, incapables d’anéantissement, sont retournés au peuple en général pour leur exercice, l’État restant cependant exposé à tous les dangers d’invasion du dehors et de convulsions du dedans.

Il s’est efforcé d’empêcher la population de ces États ; à cet effet, il a fait obstacle aux lois sur la naturalisation des étrangers ; il a refusé d’en adopter d’autres pour encourager leurs migrations ici, et il a élevé les conditions des nouvelles appropriations de terres.

Il a entravé l’administration de la justice en refusant son assentiment aux lois établissant les pouvoirs judiciaires.

Il a rendu les juges dépendants de sa seule volonté, pour la durée de leurs fonctions, le montant et le paiement de leurs salaires.

Il a érigé une multitude de nouveaux bureaux et envoyé ici des essaims d’officiers pour harceler notre peuple et dévorer ses biens.

Il a maintenu parmi nous, en temps de paix, des armées permanentes sans le consentement de nos législatures.

Il a prétendu rendre le pouvoir militaire indépendant et supérieur au pouvoir civil.

Il s’est allié avec d’autres pour nous soumettre à une juridiction étrangère à notre constitution et non reconnue par nos lois, donnant son assentiment à leurs actes de prétendue législation :

Pour le cantonnement de grands corps de troupes armées parmi nous :

Pour les protéger, par un simulacre de procès, de la punition pour les meurtres qu’ils commettraient sur les habitants de ces États :

Pour avoir interrompu notre commerce avec toutes les parties du monde :

Pour nous imposer des taxes sans notre consentement :

Pour nous priver, dans de nombreux cas, des avantages du procès avec jury :

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Pour nous avoir transportés au-delà des mers pour être jugés pour de prétendues infractions

Pour abolir le système libre des lois anglaises dans une province voisine, y établir un gouvernement arbitraire et élargir ses frontières de manière à en faire à la fois un exemple et un instrument apte à introduire le même régime absolu dans ces colonies :

Pour avoir supprimé nos chartes, aboli nos lois les plus précieuses et modifié fondamentalement les formes de nos gouvernements :

Pour suspendre nos propres législatures et se déclarer investis du pouvoir de légiférer pour nous dans tous les cas, quels qu’ils soient.

Il a abdiqué le gouvernement ici, en nous déclarant hors de sa protection et en nous déclarant la guerre.

Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes et détruit la vie de notre peuple.

Il transporte en ce moment de grandes armées de mercenaires étrangers pour achever les œuvres de mort, de désolation et de tyrannie, déjà commencées, avec des circonstances de cruauté et de perfidie à peine égalées dans les âges les plus barbares, et totalement indignes du chef d’une nation civilisée.

Il a contraint nos concitoyens faits prisonniers en haute mer à porter les armes contre leur patrie, à devenir les bourreaux de leurs amis et frères, ou à tomber eux-mêmes de leurs mains.

Il a suscité des insurrections intérieures parmi nous et s’est efforcé d’attirer sur les habitants de nos frontières, les sauvages indiens impitoyables, dont la règle de guerre connue est une destruction sans distinction de tous les âges, sexes et conditions.

A chaque étape de ces oppressions, nous avons demandé réparation dans les termes les plus humbles : nos requêtes répétées n’ont été répondues que par des injures répétées. Un prince dont le caractère est ainsi marqué par tous les actes qui peuvent définir un tyran, n’est pas apte à être le dirigeant d’un peuple libre.

Nous n’avons pas manqué d’attentions envers nos frères britanniques. Nous les avons avertis de temps à autre des tentatives de leur législature d’étendre une juridiction injustifiable sur nous. Nous leur avons rappelé les circonstances de notre émigration et de notre installation ici. Nous avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité natives, et nous les avons conjurés, par les liens de notre parenté commune, de désavouer ces usurpations, qui interrompraient inévitablement nos relations et notre correspondance. Eux aussi ont été sourds à la voix de la justice et de la consanguinité. Nous devons donc accepter la nécessité qui dénonce notre séparation et les considérer, comme nous considérons le reste de l’humanité, comme des ennemis en temps de guerre et des amis en temps de paix.

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Nous, les représentants des États-Unis d’Amérique, réunis en Congrès général, en appelons au Juge suprême du monde pour la rectitude de nos intentions, et, au nom et par l’autorité du bon peuple de ces colonies, publions et déclarons solennellement que ces colonies unies sont et doivent être de droit des États libres et indépendants ; qu’elles sont absoutes de toute allégeance à la Couronne britannique et que tout lien politique entre elles et l’État de Grande-Bretagne est et doit être totalement dissous ; et qu’en tant qu’États libres et indépendants, elles ont plein pouvoir de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, d’établir le commerce et d’accomplir tous les autres actes et choses que les États indépendants peuvent faire de droit. Et pour le soutien de cette déclaration, avec une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement nos vies, nos fortunes et notre honneur sacré.

Signé,

Géorgie

Bouton Gwinnett

Salle Lyman

George Walton

Caroline du Nord

William Hooper

Joseph Hewes

John Penn

Caroline du Sud

Edward Rutledge

Thomas Heyward, Jr.

Thomas Lynch, Jr.

Arthur Middleton

Massachusetts

John Hancock

Maryland

Samuel Chase

William Paca

Thomas Stone

Charles Carroll de Carrollton

Virginie

Georges Wythe

Richard Henry Lee

Thomas Jefferson

Benjamin Harrison

Thomas Nelson, Jr.

Francis Lightfoot Lee

Carter Braxton

Pennsylvanie

Robert Morris

Benjamin Rush

Benjamin Franklin

John Morton

Georges Clymer

James Smith

George Taylor

James Wilson

Georges Ross

Delaware

César Rodney

Georges Lire

Thomas McKean

New York

William Floyd

Philippe Livingston

Francis Lewis

Lewis Morris

New Jersey

Richard Stockton

John Witherspoon

Francis Hopkinson

John Hart

Abraham Clark

New Hampshire

Josiah Bartlett

William Whipple

Massachusetts

Samuel Adams

John Adams

Robert Treat Paine

Gerry Elbridge

Rhode Island

Stephen Hopkins

William Ellery

Connecticut

Roger Sherman

Samuel Huntington

William Williams

Olivier Wolcott

New Hampshire

Matthieu Thornton

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