Les images sont choquantes. Au sud de l’île indonésienne de Sulawesi, comme dans de nombreuses régions du monde, des décennies de folie humaine ont semé la désolation: c’était l’époque de la pêche facile, à coups d’explosifs. Tués par l’onde de choc et projetés à la surface, les poissons étaient cueillis comme on ratisse les feuilles en automne. “Les coraux ont été totalement détruits”, raconte Ines Lange, de l’Université d’Exeter (Angleterre), première auteure d’une étude dans Biologie actuelle, qui évalue l’impact d’un projet de restauration de 12 petits récifs dans cette région. “Malgré l’abondance de larves dans l’eau de mer, le corail ne s’est jamais reconstitué. Les poissons n’y trouvent pas d’abri et leurs juvéniles sont irrémédiablement écrasés par le ballottement des fragments de corail mort au gré des mouvements de l’eau. Il n’y a pas de couleurs, pas de vie, seulement un désert.”
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