La Direction de la météorologie présente le rapport sur l’état du climat au Maroc en 2022

La Direction de la météorologie présente le rapport sur l’état du climat au Maroc en 2022

La direction générale de la météorologie (DGM) a présenté, mercredi à Casablanca, le rapport sur l’état du climat au Maroc en 2022, en présence du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Baraka a souligné que le Maroc, en raison de sa position géographique, est largement exposé aux répercussions et aux risques des conditions météorologiques et climatiques, en particulier avec les changements climatiques qui se produisent dans le monde, constituant des défis qui doivent être pris en compte à tous les niveaux. Les dernières années ont été marquées par un déséquilibre climatique observé dans le monde entier, a poursuivi Baraka, notant que le Maroc n’est pas épargné par les effets directs des changements climatiques défavorables tels que les températures élevées, les vagues de chaleur et les sécheresses. Dans ce contexte, la DGM poursuit ses efforts pour mettre en œuvre sa stratégie visant à rendre le Maroc pleinement préparé à réduire les aléas climatiques et naturels et atteindre les objectifs de développement durable en offrant les meilleurs services aux usagers. Le ministre a précisé que la DGM s’engage à développer le secteur en augmentant la connaissance et la prévision des risques météorologiques et climatiques, en développant des services basés sur l’innovation et la compétitivité pour la prise de décision, en augmentant le niveau de gouvernance et d’efficacité et en valorisant le capital humain et le positionnement au niveau international. Abdelfettah Sahibi, directeur général de la Direction de météorologie nationale (DMN), a pour sa part souligné que l’année 2022 a été marquée par des extrêmes météorologiques au Maroc, une année chaude et sèche, la plus chaude jamais enregistrée au Maroc depuis plus de 40 ans. Il a également noté que l’année agricole a été la plus sèche depuis au moins les 40 dernières années, avec un déficit pluviométrique de 46%. Les 4 dernières années consécutives (2019-2022) ont été les plus sèches depuis au moins les 60 dernières années, avec un écart pluviométrique d’environ -32% par rapport à la normale climatologique.

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