La directrice exécutive d’ONUSIDA se dit victime de harcèlement raciste à Genève

La directrice exécutive d’ONUSIDA se dit victime de harcèlement raciste à Genève

La directrice exécutive d’ONUSIDA, l’Ougandaise Winnie Byanyima, se dit victime “de harcèlement raciste” à Genève, après des tensions avec un agent de sécurité privé et la police. Cette dernière va discuter avec elle pour clarifier la situation.

Sur les réseaux sociaux, Winnie Byanyima avait publié mercredi une photo montrant l’agent de sécurité et deux policiers qu’il a appelés. Elle affirme qu’elle faisait des exercices avec son coach dans le parc privé de la résidence où elle habite depuis trois ans.

“J’en ai assez du harcèlement raciste”, affirme l’Ougandaise, qui occupe le poste de secrétaire générale adjointe des Nations Unies. Bien qu’elle s’adresse principalement à la sécurité privée, elle accuse également les deux policiers de l’avoir traitée “avec rudesse” et “comme une intruse” dans son propre immeuble.

L’agent de sécurité, mandaté par la régie, doit veiller à ce que seuls les résidents aient accès à cette zone proche de la Genève internationale. Selon les informations obtenues par Keystone-ATS, il a demandé à plusieurs reprises à Mme Byanyima de s’identifier. Face à son refus, n’ayant pas le pouvoir de la contraindre, il a contacté la police.

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Vendredi, un porte-parole de la police genevoise a déclaré à Keystone-ATS que “ce n’est qu’après plusieurs demandes que des documents d’identité ont été présentés” aux policiers. Étant donné qu’une personnalité était au cœur de l’affaire, le Département des institutions et du numérique (DIN) a été alerté, ainsi que le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

“La sécurité de la communauté internationale est importante pour nous”, a souligné le porte-parole du DIN, Laurent Paoliello. Les policiers ne savaient pas à qui ils auraient affaire. Il est maintenant nécessaire d’éviter tout “malentendu” et “les choses devraient s’aplanir”, affirme M. Paoliello. “A Genève, nous ne pratiquons pas le délit de faciès”, ajoute-t-il.

Pour cette raison, la Brigade de sécurité diplomatique rencontrera lundi la directrice exécutive. Le cas a également été transmis à l’Organe de médiation de la police (OMP), un organe indépendant. De son côté, ONUSIDA n’a pas répondu immédiatement à la question de savoir si Mme Byanyima allait porter plainte.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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