La division sur le projet de troisième voie entre Genève et Lausanne

La division sur le projet de troisième voie entre Genève et Lausanne

Le projet de construction d’une troisième voie entre Vengeron (GE) et Nyon (VD), sur l’axe Genève-Lausanne, suscite des controverses au sein des communes traversées par l’autoroute. En prenant position pour ou contre cette extension, deux visions de la mobilité se font face.

Sorti inopinément du chapeau des Chambres fédérales au printemps dernier, ce projet de 18 kilomètres pour lequel un financement de 911 millions de francs a été approuvé, est vivement contesté par des acteurs de l’écologie et de la mobilité douce tels que l’ATE et actif-trafiC, soutenus par les Verts, qui ont lancé un référendum. Celui-ci semble sur la bonne voie pour aboutir.

Sur le terrain, les communes directement affectées par le projet s’opposent ou le soutiennent et tentent de faire valoir leurs arguments. Le canton de Nyon s’est positionné contre, exprimant des craintes liées à l’afflux de véhicules, alors que d’autres communes traversées par l’autoroute voient cette troisième voie comme une solution pour réduire les nuisances.

Cette vision du “trafic induit” est contestée par certaines communes, qui estiment au contraire qu’une troisième voie serait bénéfique pour réduire la congestion. La problématique de la mobilité se confronte ainsi à des intérêts divergents entre les villes-centres et les villages périphériques.

Les cantons de Genève et de Vaud approuvent l’idée dans son principe, estimant qu’elle améliorera la résilience de l’autoroute. Ils soulignent cependant la nécessité de développer en parallèle les transports publics.

Dans ce débat, des communes restent indécises, jugeant le projet encore trop hypothétique. La mobilisation des citoyens pour ou contre ce projet influera sur sa réalisation.

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