Nouvelles Du Monde

la DNVB Sophie d’Agon a désormais pignon sur rue, Marketing et Vente

la DNVB Sophie d’Agon a désormais pignon sur rue, Marketing et Vente

Lancer sa marque de bijoux haut de gamme ex nihilo, vendre en direct sans s’embarrasser de distributeurs et choisir le
modèle DNVB
, le pari était osé. Mais forte de son expérience de retail merchandising chez Saint Laurent, Sophie Lepourry n’a pas hésité à sauter le pas avec sa marque de bijoux Sophie d’Agon.

Bien lui en a pris : malgré un
positionnement prix
élevé, la créatrice a su par ses constellations de pierres précieuses trouver son public. Au point qu’elle a dû ouvrir un petit showroom rue d’Aboukir, dans le 2e arrondissement de Paris pour accueillir physiquement ses clients. « Certaines personnes adoraient car ils découvraient les « coulisses » de la marque. D’autres étaient étonnés de devoir monter au second étage et de découvrir une pièce simple. Je trouvais que l’expérience n’était pas à la hauteur », confie l’entrepreneuse. Autre limite, son carnet de rendez-vous déborde. « Il était temps d’ouvrir une boutique avec un responsable des ventes sur place ». Le timing est bon : son bail expire.

Lire aussi  « Les hausses de taux directeurs de la Banque du Canada montrent que l'économie canadienne tourne trop rondement », selon cet article qui prévoit une nouvelle augmentation de 25 points de base le mois prochain, portant le taux à 5 %. Cependant, l'article souligne également que les pressions inflationnistes continuent d'exister et que les ménages les moins fortunés s'endettent de plus en plus lourdement. Les taux hypothécaires et les taux d'intérêt sur d'autres types d'emprunts ont également augmenté, ce qui souligne l'importance de faire un budget en fonction de ses moyens. Toutefois, cette hausse des taux d'intérêt a des retombées positives pour les épargnants, avec une hausse du rendement des CPG et des placements d'épargne à terme disponibles dans les institutions bancaires.

80.000 euros investis dans la boutique

Pour ne pas grever sa trésorerie, elle se met en quête d’une location pure avec un loyer modéré. Elle déniche un magasin d’une cinquantaine de mètres carrés rue Saintonge dans le Marais pour 3.700 euros mensuels. « Je ne cherchais pas un endroit premium dans une rue hyper commerçante : l’objectif était d’en faire un lieu de destination », précise Sophie Lepourry.

La boutique est pensée comme une extension de l’univers de marque, un « écrin intimiste, féminin et joyeux » dominé par ses couleurs fétiches, le vert et le bleu. Investissement total : 80.000 euros. L’entrepreneuse embauche une responsable de magasin gemmologue et instaure de larges horaires d’ouverture. « Cela m’a permis de simplifier l’expérience client, de faire venir les internautes qui n’aiment pas prendre rendez-vous et d’attirer des passants, en particulier des touristes américains », explique-t-elle.


Sophie Lepourry a fondé la marque de joaillerie Sophie d’Agon en 2017.
– Photo Sophie d’Agon

Des ventes à la hausse

Le cross canal se met tout naturellement en place. Des clients, attirés sur
Instagram
, qui passent en boutique puis achètent quelques jours ou mois plus tard sur le site. Et vice versa. De nouveaux flux qui tombent à pic. « Depuis un an, les coûts d’acquisition en e-commerce ont explosé. C’est tendu pour les pures DNVB », note la créatrice.

Un an après l’ouverture de la boutique, Sophie Lepourry se félicite de cette décision avec des chiffres de vente à hausse, à 50 % en ligne et 50 % en boutique. Fin juin, elle a clôturé son exercice avec un million d’euros de chiffre d’affairessoit le double de l’an passé. Autre point positif : son image auprès des distributeurs. « Les recevoir en boutique valorise la marque et permet de les faire entrer dans l’univers Sophie d’Agon », souligne-t-elle. Prochaine étape : dénicher une adresse rive gauche pour ouvrir une deuxième boutique.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT