La famille royale espagnole réunie à Genève pour célébrer la fin des études d’Irene Urdangarin et son anniversaire

La famille royale espagnole réunie à Genève pour célébrer la fin des études d’Irene Urdangarin et son anniversaire

Le 16 juin 2023, Irene Urdangarin a célébré à Genève la fin de ses études et son anniversaire. Son grand-père Juan Carlos d’Espagne et son père Iñaki Urdangarin se sont retrouvés à cette occasion avec le reste de la famille. À l’exception de Felipe VI et de la reine Letizia, prudents face aux affaires qui menacent plus que jamais l’ancien souverain. C’est une photo de famille comme il n’y en a plus eu depuis des années. La reine Sophie d’Espagne et son époux Juan Carlos assis côte à côte sont aux premières loges d’un amphithéâtre de l’École internationale de Genève pour applaudir leur petite fille Irene Urdangarin. La jeune lycéenne vient de fêter ses 18 ans et reçoit son diplôme de fin d’études secondaires. Sésame en main, elle s’approche de sa grand-mère qui l’étreint pour la féliciter et lui témoigner toute sa fierté. Plus loin, au sein de l’assistance du Campus des Nations, plusieurs membres de la famille d’Irene l’applaudissent à tout va. Son père, Iñaki Urdangarin, est venu sans sa nouvelle compagne, Ainhoa Armentia. Ses frères Juan, Pablo et Miguel sont enchantés d’assister à ce moment important de la vie de leur cadette très aimée. Sa mère, l’infante Cristina, et sa grand-mère maternelle, Claire Liebaert, ont l’air aux anges. Enfin, sa tante, l’infante Elena, ses cousins Victoria et Froilán de Marichalar, ainsi que Rosario Nadal, sa marraine, n’auraient raté l’instant pour rien au monde. Hors les funérailles du roi Constantin de Grèce, en janvier 2023, la famille royale espagnole n’est plus apparue si unie et nombreuse depuis bien des années.

Juan Carlos à la sortie du Four Seasons à Genève pour assister à la remise du diplôme de sa petite-fille Irene Urdangarin, le 16 juin 2023. © Gtres/ABACAPRESS.COM

Après son exil à Abu Dhabi, en août 2020, Juan Carlos lui-même a dû patienter de longs mois avant de s’autoriser des déplacements, comme des brèves incursions en Espagne pour participer aux traditionnelles régates de Sanxenxo. Quant aux dernières rencontres entre Iñaki Urdangarin et le souverain émérite, elles datent de la toute fin de l’affaire Nóos, en 2018. Juste avant la cérémonie de remise de diplômes de l’École internationale de Genève, dans un salon du prestigieux hôtel des Bergues où toute la famille royale est descendue, les deux hommes ont échangé quelques mots. Iñaki aurait fait le premier pas en s’enquérant de la santé de son beau-père. L’air distant, l’ancien roi aurait fini par confier “s’ennuyer un peu à Abu Dhabi”. Lire aussi >> À Genève, Juan Carlos et Sophie d’Espagne célèbrent la réussite de leur petite-fille

Ces moments de tension sont vite oubliés lorsqu’au milieu de l’amphithéâtre d’Ecolint Iñaki voit sa fille brandir son diplôme et afficher un sourire timide. L’ancien duc de Palma exulte. Et oublie au moins pour l’heure les épreuves qu’il a traversées ces dernières années, qu’il s’agisse de sa condamnation à 5 ans et 10 mois de prison – peine qu’il continue de purger en semi-liberté – ou de sa séparation d’avec Cristina d’Espagne, en 2022. Son divorce d’avec l’infante devrait avoir lieu dans les semaines qui viennent. Le couple aurait en effet attendu pour cela de passer le cap du 5 juin, date de la majorité d’Irene. Felipe et Letizia ne veulent pas apparaître aux côtés de Juan Carlos et de Cristina

Mais, dans l’immédiat, la jeune lauréate est à l’honneur et seuls manquent à l’appel de cette fête familiale Felipe VI, son épouse Letizia et leurs filles, la princesse Leonor et l’infante Sofia. Eux préfèrent se montrer uniquement dans leur rôle officiel, avec la visite d’État des souverains jordaniens à Madrid quelques jours plus tard et la remise des prix de la Fondation Princesse de Gérone par Leonor, vendredi 23 juin. Si l’affaire Nóos semble désormais loin, le roi d’Espagne n’est pas encore prêt à apparaître en public au côté de sa sœur Cristina. Par ailleurs, l’impopularité de son père Juan Carlos est telle qu’il lui demeure impossible de partager quelque événement que ce soit avec lui. Il y a désormais deux familles royales d’Espagne. La dissension est consommée et seules la reine Sophie et, dans une moindre mesure, l’infante Elena parviennent à maintenir un lien fragile entre les réprouvés et les souverains. Avec le scandale du Botswana en 2012, une boîte de Pandore s’est ouverte et reste impossible à refermer. Abdallah et Rania de Jordanie, ainsi que leur fils le prince Hashem, sont reçus au palais royal le 19 juin 2023, où les attend un déjeuner offert en leur honneur et témoignant de l’amitié sincère du roi et de la reine d’Espagne. © Dusko Despotovic

Affaire après affaire, une enquête en appelant une autre et la rumeur aidant, le passé s’obstine à révéler la face sombre de celui que l’on a toujours tenu pour le sauveur de la démocratie espagnole. Malgré ses nombreuses régularisations auprès du fisc espagnol et l’immunité dont il a bénéficié pour faire classer plusieurs enquêtes, le roi émérite reste au cœur de nombreux scandales, avérés ou non. Le dernier en date est soulevé par José María Olmo et David Fernández, auteurs de King Corp, l’empire jamais conté de Juan Carlos Ier. Dans cet ouvrage, les deux journalistes d’investigation font état de plusieurs accusations contre l’ancien souverain. Non seulement Juan Carlos aurait une fille naturelle dont il serait très proche et qu’il aurait entretenue mais, en outre, trois œuvres d’art du Palacio Real ont disparu en 1989, pour une valeur totale de 1,6 million d’euros. Il s’agit de Portrait d’une dame et de Main de l’archevêque Fernando Valdésde Vélasquez, et de Buste de dame de l’époque de Charles IIde Juan Carreño de Miranda. Deux de ces toiles auraient fini chez une maîtresse de l’ancien monarque. Letizia d’Espagne et Rania de Jordanie ont partagé une matinée dans les ateliers de l’École supérieure de conservation et de restauration du Patrimoine national, le 19 juin 2023. © GTres/ABACA

Par ailleurs, en Espagne, le tapage des partis antisystème en faveur de l’abolition de la monarchie, la sortie prochaine d’un nouveau documentaire, mais aussi le procès qui doit avoir lieu, à Londres, à la suite d’une plainte de Corinna Larsen contre Juan Carlos, concourent à sa disgrâce perpétuelle. Et trois jours après la remise de diplôme d’Irene Urdangarin en Suisse, alors que Felipe VI accueille le roi Abdallah de Jordanie à Madrid, les dépenses engagées par l’ancien souverain pour rejoindre sa petite-fille à Genève font les choux gras de la presse espagnole. Toute la famille réunie à la demande de Cristina d’Espagne pour célébrer sa fille était logée au bord du lac Léman dans l’un des hôtels les plus coûteux de la ville. D’après le journal en ligne VozpopuliJuan Carlos d’Espagne aurait supporté la majeure partie
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