La fierté du Far West, un derby stellaire est à vous

La fierté du Far West, un derby stellaire est à vous

UDINE. Un jeu magnifique, un spectacle pour 3 600 personnes et plus avec des dizaines de fans à la balustrade Carnera, comme au bon vieux temps.

Le Far West remporte le derby, plus fort que la malchance, les absences, les disqualifications. Après un jeu de caractère presque parfait et avec un Monaldi stratosphérique à 26 points et un Gaspardo sidéral. Il se termine 73-66.

Attention, honneur à Gesteco Cividale, qui s’est battu jusqu’au bout en s’avérant être une bonne réalité, mais payant peut-être cette aura de favori qui s’est avérée ne pas tenir le coup.

Beau climat. Une fête de basket, une fête sportive frioulane. Pas de soutien contre, seulement en faveur. Les gardiens de but de l’Udinese Padelli et Silvestri, le héros de Bergame pour ce défilé, profitent de la fête dans la tribune de la presse.

Basket, les chansons des fans d’Apu et de Gesteco avant le début du derby

Y compris les drapeaux de style Udinese-Ajax que les deux auront vus sur youtube. L’immédiat veille du match se concentre sur le décompte dans le vestiaire d’Apu, battu par la malchance.

Le dénouement : Cusin, Nobile et surtout le capitaine Antonutti, après l’accident de voiture, serrent les dents, Briscoe pas après la grippe. Nous, rien que pour les 190 000 euros qu’il prend au moins sur le banc, allez, on y serait allé. Restez derrière le panier avec le Gentil disqualifié, à la place un lion en cage qui l’excite bien.

Les supporters jaunes et bleus repartent ravis (excellent regard) avec “Cividale olè, je ne sais pas rester sans toi”, ils sentent le soir de gloire, et le président Micalich, cette fois dans le parterre derrière le banc, après la courbe de la Super Coupe, anticipe le dépassement sur Piéton.

Quintette Apu frioulane à haute densité : Nobile, Pellegrino, Monaldi et Captain Antonutti. Pillastrini, qui a l’embarras du choix dans son équipe qui joue comme une montre suisse, débute avec Mouaha, Dell’Agnello, Rota, Pepper et le jeune gros Furin.

Ambiance éliminatoire. Non, Derby. L’entraîneur Pilla oblige immédiatement Udine à poursuivre son équipe qui est plus agile et plus rapide. Haute tension. Peu de paniers. Monaldi-Rota : duel décisif.

Gesteco joue bien, gouverne le rythme du match, a une chimie d’équipe différente de celle d’Udine, qui est déjà inférieure quand elle est pleine, encore moins maintenant. Triple par Miani sous sa courbe.

L’entraîneur Finetti lance sur le terrain le nouveau Bertetti qu’il défend comme un affamé. Pas beaucoup. Mais le plan de Pilla est clair : contre six ou sept adversaires, vous les faites courir en attendant que leur essence s’épuise. Simple. Premier quart-temps : 11-13.

Udine peine, AleGent manque à l’appel qui gère plus ou moins la moitié des attaques, et les rescapés tentent de se rattraper en jouant en équipe. Les éventails ducaux improvisent une vague. Cusin entre, boiteux ou presque, et donne deux minutes de qualité.

Pepper marque depuis chez lui. On ne voit jamais l’Américain, mais il est toujours là, pas l’Argentin Redivo. Les Eagles jouent et accélèrent : 15-22 après 4′ de quart. Mais Udine, de caractère, répond avec trois triplés d’affilée, le dernier, par Gaspardo, depuis son domicile.

Ici c’est le rugissement de la Carnera. Car Esposito (déchaîné) avec sa puissance met Miani en difficulté. Et vous vous demandez : pourquoi Apu n’a-t-il jamais joué avec cette intensité cette année et ne l’a-t-il fait que dos au mur ?

Max Fontanini, maintenant ds ducal, subit une vie à l’Apu à côté de la table et savoure le triple de Rota avec sa main dans le visage de Bertetti. Monaldi triple avec sa main dans le visage de Rota puis contre-attaque de dépassement.

Longue portée : 35-35, parité parfaite. Udine, qui pour la première fois de la saison, donne le sentiment d’être une équipe, mais prend la moitié des rebonds de Cividale, qui profite de sa plus grande agilité.

Finetti retente avec Pellegrino, il faut qu’il se fasse entendre d’en bas, à la place Mouaha se fait entendre avec un triple. Gesteco semble mieux démarrer, mais c’est sans compter sur Monaldi, trois paniers sur trois. Finetti court vers Gentile pour lui donner un “cinq”.

“Udine, Udine”, et l’Apu s’envole à +6 : 46-40, avant que Pepper et Rota ne se rétablissent. La rencontre est belle. Encore un triple de Gaspardo “on fire”, du jamais vu comme cet Air Coseano. Jamais.

Briscoe se réchauffe également. Et Gas marque toujours sur trois avec son équipe qui défend bien. Gesteco, cependant, est Rota (comme le Portugais est bon), collé comme l’Attaque au jeu au moment où il en a le plus besoin.

Et son public donne une leçon à tout le monde : “Lucio Redivo” qu’ils chantent en incitant leur joueur encore silencieux. A 10′ de la fin c’est 54-50 Apu. Avec le splendide speaker Federico Bigotto demandant les applaudissements des deux équipes pour le show qu’elles proposent.

Toh Redivo, triplé, dans le moment le plus important. Et puis Palumbo, Esposito, Monaldi, Cusin stoïque. L’APU ne baisse pas les bras, mais maintenant il faut arrêter Rota et Redivo, très fort, car les deux ducals sont chargés. Avec l’habituel Poivre qui, telle une rivière karstique, apparaît en cas de besoin.

Le groupe de Pillastrini est issu des play-offs “hauts”. Et leurs adversaires auront du mal à le battre. L’Apu tente de s’échapper sur 60-53. Palumbo (bon) : quatrième. A 6’32 Udine met Gesteco à mort ballon en main : combien de fois l’avaient-ils fait cette saison ?

Combien de fois Pellegrino avait-il attaqué le panier pour faire un dunk ? Udine à +9 à 6′ de la fin avec Gaspardo qui rate le triple du KO.

Pepper est là dans le jeu, mais ce n’est pas suffisant pour Gesteco, car l’APU décimée a compris que l’entreprise approchait. Brique d’Antonutti de la lunette. Plus 11 avec Pellegrino à 4′ de la fin, Gentile est aux anges sur la touche.

Le derby des aigles ne tient qu’à un fil. Et qui marque ? Rota “géante” à partir de trois. Mais ensuite il perd le ballon, il frôle la faute technique. Mais il secoue les siens. Pepper écrase en contre-attaque : 68-62 à 2’40” de l’arrivée.

Finetti doit appeler un temps mort, l’effet Dorando Pietri est au coin de la rue. En fait, l’APU perd le fil. Miani déraille, Gaspardo aussi. A une minute de la fin, c’est 68-63. Antonutti dévore un panier, Miani fait de même et un incroyable derby revient à Udine.

Car, sous le train de la malchance, il a fait ressortir toute sa fierté. Antonutti, jusqu’à hier avec le collier après l’accident, sort en héros. Puis ça se termine 73-66.

“Il n’y a qu’un seul président” chantent-ils depuis le Secteur D. Avec l’incontournable “Alè Udin”. Les Cividalais ? Ils chantent, leur “scudetto” avait déjà gagné. Bien joué.

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