La femme de 51 ans est la directrice financière de Huawei. Elle a défrayé la chronique fin 2018 après avoir été arrêtée au Canada. Les États-Unis l’ont soupçonnée d’avoir menti sur des contacts commerciaux avec une société iranienne, contre laquelle des sanctions américaines ont été imposées. Par exemple, elle aurait trompé la banque HSBC à ce sujet. Elle a passé trois ans en résidence surveillée dans la ville canadienne de Vancouver alors qu’elle contestait légalement une extradition vers les États-Unis. Finalement, elle a conclu un accord avec le ministère américain de la Justice qui lui a permis de retourner en Chine. En échange, deux Canadiens ont été libérés de Chine.
Selon des sources proches du dossier, la nomination de Meng Wanzhou à la présidence donne le coup d’envoi du processus de succession de son père de 78 ans.
Fin janvier, on a appris que les États-Unis envisageaient de couper complètement Huawei des fournisseurs américains. La raison en est les liens étroits de Huawei avec le gouvernement chinois et l’armée. Selon les États-Unis, Pékin pourrait utiliser la société chinoise pour espionner les communications et le trafic de données d’un pays, ce que la Chine a catégoriquement nié.