La fin du blindage épais des voitures ?

Auf die viel gestellte Frage, wie die Zukunft des Automobils aussieht, kann man schon jetzt eine ziemlich präzise Antwort geben: Die Zeit der Allrounder ist vorbei. Die Zeit, in der man mit dem Volkswagen Käfer (früher) oder mit dem großen SUV (heute) sowohl zur Arbeit als auch in die Ferien, zum Bäcker wie zum Kindergarten fuhr, wird bald ihr Ende finden, denn etliche der aktuellen Probleme des Planeten rühren daher, dass sehr viele Leute es angemessen finden, mit einem über zwei Tonnen schweren, über 240 Stundenkilometer schnellen Komfortpanzer ein etwa ein Meter großes Kleinkind zum Kindergarten zu fahren und anderweitige innerstädtische Kurzstrecken zu erledigen und die dortige Luft gleich mit. Wäre es nicht viel sinnvoller, zu unterscheiden zwischen sehr kompakten, sehr leichten Vehikeln für die Innenstadt und Überlandautos für weite Fahrten – und zwischen dem Auto als Fortbewegungsmittel und dem Auto als Kunstwerk, das man nicht für den alltäglichen Transport, sondern für Ausfahrten und zum Spaß bewegt?

Bei einigen der blechummantelten tonnenschweren Sofagarnituren, die auch BMW gerade im SUV-Segment in die Verkaufsräume rollt, kann man sich fragen, wo die viel beschworene „Freude am Fahren“ da bitte sein soll – und entsprechend erleichtert ist man, dass der Autohersteller trotz der Geschmacksverirrungen von Marketingabteilung und Kundschaft offenbar noch in der Lage ist, wieder an den Punkt zurückzukehren, an dem der gute Ruf der Marke als Hersteller leichter, eleganter, eher kompakter Sportlimousinen einmal entstanden ist.

BMW a récemment présenté la « Vision Neue Klasse », un concept car lumineux qui, avec son petit nez de requin, le pli Hofmeister et beaucoup de verre, rappelle un peu les bonnes vieilles berlines sportives des années 60 et 70 sans être trop rétro cette temps déplacé par un entraînement électrique. À l’intérieur, pour améliorer le bilan CO₂ et l’ambiance, on retrouve du velours côtelé jaune et des matériaux recyclés blancs au lieu de chrome épais et de cuir véritable ; les feux arrière sont architecturaux et clairement conçus comme une table basse d’école d’Ulm. L’extérieur du concept-car est aussi lisse qu’un iPad ou un iPhone. L’objet qui façonne le 21e siècle, le téléphone portable, influence aujourd’hui également le design de l’automobile, qui a façonné le siècle précédent.

Avant que la nouvelle catégorie n’arrive sur le marché, BMW introduit dans sa gamme une voiture qui met en valeur les anciennes vertus perdues à l’ère des SUV : l’actuel Coupé Série 2 incarne tout ce que la BMW de 2002 et la première série trois représentaient autrefois. pour : petite serre rapide, compacte, reculée, tricorps court, deux phares ronds, forme claire. Le nouveau modèle est disponible avec un moteur quatre cylindres à moitié décent et – pour ceux qui ne considèrent pas la voiture principalement comme un moyen de transport judicieux, mais comme une œuvre d’art divertissante composée de son du moteur, d’accélération de la carrosserie et de forme – également en tant que “M2” avec un six cylindres en ligne de trois litres et 460 ch. Ce modèle se reconnaît à une façade où il n’y a aucun chrome. Alors que la concurrence de Mercedes se tourne de plus en plus vers le kitsch clinquant – étoiles brillantes de Mercedes comme calandre, pierres Swarovski dans les phares, faux pots d’échappement fortement chromés – le département de design de BMW mise sur une esthétique qui n’est pas sans rappeler celle de le nez géométrique en plastique du design industriel italien M2 et l’architecture brutaliste des années 1970.

La face avant du M2 avec ses narines sans chrome est en plastique dans deux sens : en tant que matériau et synonyme de « sculpture ». Ce qui n’est peut-être pas un hasard quand on connaît le parcours de l’homme qui l’a conçue : José Casas, designer extérieur senior chez BMW, est né à Mexico, dans le pays où la voiture est également construite, ses parents sont architectes. Enfant, dit-il, il allait toujours à leur bureau après l’école et dessinait Dès son plus jeune âge, il s’est enthousiasmé pour les voitures allemandes et italiennes et l’idée qu’on pouvait concevoir un objet qui serait réellement dans les rues en masse apparaît. que l’on peut toucher et utiliser » et qui émeut les gens dans un double sens, dit Casas. Finalement, il s’est retrouvé sur des chemins aventureux en tant que stagiaire chez le carrossier italien Pininfarina – puis chez BMW, où il a conçu l’étude « Vision M Next », que le magazine automobile « Autostrada » a saluée comme « la plus belle BMW d’environ 15 ans, non depuis 1979”. L’étude était stylistiquement révolutionnaire : les feux arrière fins, les narines profilées qui ornaient l’avant de la voiture comme deux tubes de tunnel et le motif des reins variaient géométriquement complexe – tout dans cette forme était plus architectural que baroque-biomorphique et complètement différent de tant d’autres. d’autres voitures des dernières années, qui rappelaient davantage les dragons chinois gonflés.

En cela, l’idée de Casas en matière de design automobile rappelle un grand du domaine, le récemment décédé Marcello Gandini, qui en 1968 a mis fin à l’ère des automobiles anthropomorphes avec leurs carrosseries en tôle gonflées et leurs yeux de phares ronds avec une coupe radicale et à la place, l’architecture était sur roues : l’Alfa Romeo Carabo de Gandini et la Lamborghini Countach qu’il avait conçue étaient des cales dont les surfaces planes étaient astucieusement composées, il n’y avait ni chrome ni bois décoratif, et à part les roues et le volant, rien n’était rond.

Casas dit qu’il est également fan de simplicité : il ne veut pas de centaines de trous, de renflements, de prises d’air et de textures. Le fait que la forme de ses BMW devienne géométriquement complexe et dynamique est peut-être dû à l’intérêt de Casas pour la BMW 2002 des années 70, qu’il cite comme référence, mais peut-être aussi à son enthousiasme pour l’autre grand domaine de la modernité. le design, dans lequel il y a encore plus L’argent est dépensé en optimisation technique et en séduction par la forme : le créateur possède une large collection de baskets. On peut soupçonner ici les racines du penchant de Casas pour les pastels, les néons et les couleurs vives, mais aussi dans l’histoire de l’entreprise avec le concept-car BMW Turbo de 1972, conçu par le légendaire designer automobile français Paul Bracq, aujourd’hui âgé de 90 ans.

Il faut ici signaler un phénomène étonnant : comment se fait-il que tant de voitures considérées comme typiquement allemandes, typiquement françaises ou typiquement italiennes soient l’œuvre de designers étrangers ? Les véhicules Mercedes les plus élégants des années 1960, la Pagoda SL et la série 8, ont été conçus par Paul Bracq, qui, après être passé chez BMW au début des années 1970, a conçu les BMW série cinq puis trois, qui sont toujours Que l’image d’aujourd’hui façonne la marque. L’Américain Tom Tjaarda a conçu la 124 Fiat Spider comme une expression de la dolce vita totale – et la De Tomaso Pantera en même temps ; la Porsche la plus futuriste, le modèle 928, encore révolutionnaire aujourd’hui, a été conçue par le Letton Anatole Lapine en 1977 ; la légendaire Citroën DS française est l’œuvre de l’Italien Flaminio Bertoni et la Renault Clio est l’œuvre du Néerlandais Laurens van den Acker – et si aucun Français n’a conçu la série cinq, c’est bien un Italien comme Ercole Spada (1988) ou un Américain comme Chris Bangle (2003).

Parfois, quelqu’un doit venir de loin pour montrer aux habitants quelles sont ou pourraient être leurs qualités, et peut-être que le design et le design automobile sont toujours une projection nostalgique de l’étranger et au loin. À une époque de nationalisme croissant, ce serait une bonne nouvelle.