La visite d’Emmanuel Macron à Washington ce lundi devient plus claire. Le chef de l’État est attendu par un Donald Trump déterminé à imposer sa vision en termes de commerce mais aussi sur la guerre en Ukraine. Sur le premier sujet, l’Elysée devra amadouer le président américain qui a décidé d’appliquer des tâches de douane contre plusieurs pays, dont la France.
Vendredi, Donald Trump a signé un mémorandum imposant des droits de douane aux États qui, comme la France ou le Canada, prennent des impôts sur les revenus des géants technologiques américains, appelés “Gafa”, a déclaré un responsable américain.
In July 2019, in the first presidential mandate of Donald Trump, the French Parliament adopted a law providing to tax the income of companies that have a turnover on their digital activities at least 750 million of 3% euros worldwide and more than 25 million euros in France.
La France est alors devenue le premier pays européen à mettre en place une “taxe Gafa”. Mais face à la pression, l’échantillon avait été suspendu en 2020, jusqu’à l’arrivée de Joe Biden, rejoignant la position européenne sur l’imposition de ces bénéfices.
Effacer l’héritage Biden
Ce qui n’est donc pas au goût de l’administration Trump aujourd’hui qui veut même aller plus loin sur des représailles commerciales. “Le président Trump n’autorisera pas les gouvernements étrangers à s’approprier l’assiette fiscale américaine à leur avantage”A-indiqué un fonctionnaire américain à l’agence Reuters.
En 2019, lors de son premier mandat, l’administration Tump avait déjà menacé de taxer des produits français importés français des consommateurs américains. Face à la pression américaine, les pays européens sont favorables qui ont été contraints de suspendre le projet en 2021. En 2023, 12 pays avaient mis en place une taxe sur les services numériques actifs. Et 138 pays de l’OCDE ont ouvert la discussion, mais pour la plupart des discussions sont toujours en cours.
Cependant, la France joue grand avec son partenaire américain. En 2023, les exportations françaises vers les États-Unis ont atteint 45,2 milliards d’euros, plaçant le pays dans la 4ᵉ rangée de clients française, selon le Trésor. Emmanuel Macron tentera donc de désamorcer les menaces qui planent sur de nombreuses entreprises françaises.
“Entre les alliés, nous ne pouvons pas faire souffrir l’autre avec des prix” Les responsables des douanes, ont déclaré le chef de l’État samedi le premier jour de l’ouverture du spectacle agricole à Paris.
“Je vais (lui) en parler parce que nous devons apaiser tout cela. Échanges avec l’Amérique du Sud.
“Nous prendrons des dispositions”
Un autre sujet qui sera abordé lors de sa visite à Washington, les pourparlers visant à ratifier la paix en Ukraine. Emmanuel Macron tentera de rappeler à Donald Trump qu’il n’est pas dans l’intérêt du président américain de “être faible«Avec la Russie, dans le contexte des Européens, des préoccupations concernant les discussions entre la Maison Blanche et le Kremlin sur l’Ukraine.
“Je vais essayer de le convaincre d’aller dans une bonne direction et, sinon, nous prendrons des dispositions”, a ajouté le chef de l’État un peu plus tard, rappelant que les États-Unis sont “un allié historique” et soulignant que “nous tous agir pour contenir “la Russie.
Il veut également démontrer à Donald Trump que “l’intérêt stratégique” des États-Unis était “le même” que celui des Européens.
S’exprimant jeudi dernier en direct via ses comptes officiels sur les réseaux sociaux pour “répondre aux questions” des Français, le président de la République a également répété son désir de “ne pas capituler” devant la Russie, avertissant qu’un cesser – le temps sans sécurité fiable Les garanties de l’Ukraine ne suffiraient pas à empêcher Moscou de récidive.
Emmanuel Macron a dit qu’il n’avait pas prévu de déployer des soldats français en Ukraine, mais que les troupes pouvaient être envoyées dans le cadre d’une mission de maintien de la paix avec des alliés en cas d’accord pour mettre fin aux conflits.
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