La France acquitte un militant écologiste pour avoir collé une affiche sur un tableau de Monet

La justice française a acquitté un militant écologiste ce mardi qui a collé une pancarte sur la vitre qui protège le tableau ‘Coquelicots’ de Claude Monet au musée d’Orsay à Paris pour dénoncer le changement climatique.

Les événements se sont produits le 1er juin. Ce jour-là, la femme a placardé une pancarte rouge « d’environ 50 centimètres de long » indiquant représentait un paysage apocalyptiqueavant de coller sa main au mur à côté de la toile du peintre impressionniste.

A l’audience du 20 novembre devant le tribunal judiciaire de Paris, la jeune femme, membre du mouvement Riposte Alimentaire, a assuré que “s’il n’y avait pas eu du verre”, elle n’aurait pas mené cette “action de résistance civile”.

“Une condamnation pénale aurait constitué une ingérence disproportionnée dans l’exercice du droit à la liberté d’expression de ma cliente”, a expliqué son avocat, Yves Patouillard. Le parquet avait également demandé l’acquittement.

Le musée d’Orsay, constitué en partie civile, a été estimé à 27 788 euros (environ 28 860 $) le préjudice économique de l’action dû aux travaux de retrait de l’affiche du verre de protection et à la fermeture temporaire de l’exposition.

En 2023, la justice avait déjà condamné le militant à une peine de deux mois de prisonavec sursis, et un cours d’éducation citoyenne pour des faits similaires.

Ces dernières années, des militants écologistes ont mené des actions contre des chefs-d’œuvre – coller les mains, lancer des soupes ou des purées, etc. – pour alerter sur l’urgence climatique.