Depuis mardi matin, un nuage de fumée provenant des feux de forêt au Québec atteint la France, en particulier la région parisienne, mais ne devrait pas avoir un impact significatif sur la qualité de l’air pour les habitants.
Mardi en fin d’après-midi, la qualité de l’air au-dessus de Paris et de sa banlieue était considérée comme dégradée, selon le site web de l’Association de surveillance de qualité de l’air Île-de-France.
Cependant, cela reste bien en dessous des niveaux considérés comme mauvais, très mauvais ou extrêmement dégradés.
Le compte Twitter de Airparif a confirmé qu’il n’y avait pas d’impact visible en surface selon les observations au sol.
L’indice devrait rester similaire le lendemain, bien qu’un nuage de particules fines ait été évalué comme “mauvais” au-dessus d’une petite partie du sud-est de la région parisienne.
D’après le classement IQAir, Paris se situait à la 57e place des villes les plus polluées du monde mardi, avec un indice de 39, juste derrière Toronto qui affichait un indice de 41.
Ce taux est bien inférieur à celui observé à Montréal dimanche, où le taux le plus élevé avait atteint 239, faisant de la ville la plus polluée du monde.
En général, la qualité de l’air était plutôt bonne en France mardi après-midi, à l’exception de la région parisienne, d’une partie de la Normandie, de la Bretagne et de quelques endroits du sud du pays.
Ce n’est pas la première fois
Les habitants de la capitale française avaient connu une situation bien pire en juillet dernier, lorsque la fumée des feux de forêt en Gironde, un département du sud-ouest du pays, s’était répandue.
La tour Eiffel était alors recouverte d’un nuage de brume et une odeur de fumée flottait dans la ville et ses environs.
Des météorologues français ont rapporté que le pic éventuel du nuage de fumée est prévu pour jeudi au-dessus de l’Hexagone, selon Ouest-France.
