La Garde civile n’a pas omis le nom d’Otegui dans les rapports qui le lient aux assassinats commis par l’ETA

La Garde civile n’a pas omis le nom d’Otegui dans les rapports qui le lient aux assassinats commis par l’ETA

2024-04-13 12:21:57

La Garde civile n’a à aucun moment omis de faire référence à l’actuel coordinateur d’EhBildu et, en son temps, au terroriste PM de l’ETA, Arnaldo Oteguiau sujet de sa participation présumée à certains crimes ayant entraîné la mort. Une autre chose est ce qui a été fait dans d’autres cas. C’est ce qui est indiqué dans les rapports présentés au Parquet du Tribunal National, que LA RAZÓN a consultés.

À cet égard, l’Association Pro de la Garde Civile (APROGC) a publié une déclaration dans laquelle elle demande le respect « avant tout, de ceux qui créent des opinions sur une prétendue manipulation de rapports potentiellement incriminants contre Arnaldo Otegui Mondragón » et demande qu’ils « “Rapportez-vous vraiment avant de lancer ce genre d’accusations.” « À ceux qui ne portent pas notre uniforme honorable, mais exigent notre obéissance car il est de leur responsabilité de nous ordonner de ne pas continuer à garder le silence et d’accorder leur silence. Par action ou omission, les Tyriens et les Troyens confondent l’opinion publique et cela porte préjudice non seulement à la Garde civile, mais aussi à toutes les victimes du terrorisme et à tous les bons citoyens, qui méritent d’avoir confiance dans une institution toujours fidèle et fiable.».

« Ce que nous rendons public aujourd’hui, et dont le parquet national et le ministère de l’Intérieur sont bien conscients, souligne l’association, montre quel est notre cadre mental et professionnel : que justice soit rendue. Nous espérons que les dirigeants politiques ou le ministère public, sans violer aucun secret professionnel ou sommaire, transmettront d’abord aux journalistes, et à travers eux à tous les citoyens, ce qui peut être commenté sur les enquêtes liées aux assassinats de Don Luis Hergueta. Guinée à Vitoria (Alava) et don Juan de Dios Doval à Saint-Sébastien (Guipúzcoa), tous deux en 1980.”

“Les références à Arnaldo Otegui n’ont pas été omises. Il est vrai que le Parquet du Tribunal National a publié une brève déclaration concernant le dépôt des résumés, mais il ne précise pas que la Garde civile n’a pas évité de citer dans ses rapports aucune des personnes qui, directement ou indirectement, avaient quelque chose à voir avec les événements. Si ce n’est pas le cas, nous le clarifierons.

L’APROGC rappelle le travail du Service d’information (SIGC) pour déterminer la paternité et la condamnation ultérieure des auteurs de l’assassinat du responsable pénitentiaire M. Máximo Carrera à Vitoria, en 2000 ; ou celle du leader de l’ETA Iratxe Sorzábal pour sa participation à deux actions terroristes commises à Gijón en 1996. On a également appris très récemment que cette dernière terroriste avait été poursuivie pour sa participation à l’assassinat du commandant de l’Ertzaintza Ramón Doral à Irún ( Guipúzcoa) en 1996. »

Nous sommes les mêmes – dit l’APROGC à propos du SIGC – qui, en 1998, nous avons dit au gouvernement de l’époque ce qu’il ne voulait pas entendre : que l’ETA ne s’était pas rendue et que sa trêve était un outil, un levier prévu dans sa stratégie de cinq ans. . Nous sommes les mêmes qui, en 2006, nous sommes retrouvés seuls, tout comme un illustre procureur « rebelle » et les avocats de l’Association des Victimes du Terrorisme, défendant comme experts devant le Tribunal National que l’ensemble du cadre politique, médiatique, culturel et économique de les soi-disant « Izquierda Abertzale » étaient des instruments de l’ETA, que le gouvernement de l’époque ne voulait pas entendre, a déterminé que le résumé 18/98, celui du macro-procès, échouerait afin que la négociation en cours ne soit pas interrompue. ruiné… Et nous sommes toujours les mêmes. Pour le meilleur ou pour le pire, comme l’a dit quelqu’un dont nous intervenons dans les plans en faisant respecter la loi, « ils n’obéissent qu’au duc d’Ahumada ».

« Bien sûr, nous sommes guidés par le désir de satisfaire le droit des victimes à la justice et à connaître la vérité, mais sur la base de preuves formellement acceptables et acceptables avec les règles de procédure légalement établies. Depuis 2011, le Service d’Information de la Garde Civile a remis aux Tribunaux Centraux d’Investigation et au Parquet du Tribunal National pas moins de 200 rapports relatifs à 170 actes terroristes très graves qui sont restés non résolus ou poursuivis.

« En raison de la qualité des preuves contenues dans ces rapports et de leur considération par les autorités comme preuves suffisantes et pertinentes de la responsabilité pénale, puis comme preuves des poursuites, Dans une cinquantaine de cas, plusieurs militants de l’ETA ont été poursuivis ou condamnés, et dans une vingtaine de cas, des condamnations pour meurtres et attentats ayant entraîné la mort ont été obtenues.“, il ajoute.



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