La génération Z a une vision du travail complètement différente de celle de ses collègues

Génération Z, les jeunes nés en 1996 ou après, entrent sur le marché du travail. Ils semblent avoir des attentes très différentes de celles des générations Y (entre 1981 et 1995), X (entre 1965 et 1980) et plus, selon une étude du prestataire de services RH Bright Plus.

Remarquable: En Belgique, un actif de la génération Z sur cinq ne sait pas pourquoi il fait son travail et trouve son travail inutile, selon l’enquête en ligne menée par l’agence de recherche iVOX pour le compte de Bright Plus.

• C’est bien plus que la génération Y (16,3 %) et la génération X (9,5 %). Parmi les baby-boomers, ce pourcentage ne dépasse pas 2,6 pour cent.
• Autre indication du manque de sens : 40,5 % des membres de la génération Z travaillent principalement pour éviter les critiques des autres. Ce chiffre est également nettement plus élevé que parmi les générations plus âgées.
• Environ 41 pour cent se sentent également coupables de prendre des congés.

Une explication possible : Les jeunes de 18 à 28 ans sur le marché du travail ont donc du mal à trouver leur place. “Cela est logique car ils sont nouveaux sur le marché du travail et ont peu de capacité à travailler de manière indépendante, et ils n’ont pas non plus l’expertise et l’expérience de leurs collègues plus âgés”, explique le Dr. Hermina Van Coillie, qui a contribué à la recherche.

Le contraste: À l’autre extrémité du spectre, les derniers baby-boomers qui travaillent entrent généralement volontairement sur le marché du travail. Ils préfèrent travailler plutôt que prendre leur retraite et trouvent une grande satisfaction dans leur travail.

Plaisir au travail

Du paradoxe : La génération Z a peut-être quelques défis à relever, mais elle a aussi de nombreux points positifs à signaler. Les jeunes qui semblent travailler par nécessité et se sentent facilement coupables, s’amusent aussi avec leurs collègues et veulent progresser.

• Par exemple, 86,2 pour cent sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle ils font confiance à leurs collègues.
• En outre, ils s’amusent plus souvent au travail : 81,9 pour cent, contre 67,7 pour cent parmi la génération X et 72 pour cent parmi les baby-boomers.
• La génération Z est également plus positive quant à la façon dont son patron les motive.

La quête: « Les jeunes salariés choisissent clairement un métier offrant de nombreuses opportunités de croissance et d’évolutions. Ils recherchent donc explicitement des stratégies pour se sentir plus compétents. Bien que cela s’accompagne du fait qu’ils perdent parfois le sommeil à cause de leurs capacités ou de leurs erreurs », analyse Van Coillie.

Pas étonnant: La génération Z est moins susceptible que les générations plus âgées de rester chez le même employeur. Quatre répondants de la génération Z sur dix s’attendent à ce que leur avenir professionnel à long terme se situe dans une autre entreprise.

Conclusion: « On remarque que la génération Z est réaliste quant à son parcours professionnel. L’époque où les gens n’avaient qu’un seul employeur jusqu’à la retraite est loin derrière nous. La génération Z pense clairement à une carrière dans laquelle elle pourra constamment se réinventer », déclare Linda Cappelle de Bright Plus.

(ns)