La « génération Z », composée d’individus âgés de 13 à 26 ans, est la plus malheureuse sur le marché du travail, affirme une spécialiste. Selon Annie Boilard, présidente du Réseau Annie RH, cette génération affiche une moyenne de satisfaction de 6,4 sur 10, contre 6,6 pour la moyenne nationale toutes générations confondues, et 7,3 pour les baby-boomers. Près de la moitié de la génération Z recherche de bonnes conditions de travail, même si cela signifie renoncer à certains avantages économiques. Selon un sondage réalisé par Indeed, 41 % des individus de la génération Z au Québec seraient prêts à renoncer à un salaire plus élevé pour obtenir un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En effet, pour 76 % d’entre eux, cet équilibre est le critère le plus important. Toutefois, le salaire reste un facteur important pour cette génération, qui est très sensible à la rémunération offerte. Les quarts de travail traditionnels ne conviennent plus à cette génération, qui est attachée à la flexibilité. Les heures supplémentaires non rémunérées et les stages non rémunérés ne sont pas non plus appréciés. Cependant, la présence au bureau est encore valorisée, comme le montre le pourcentage élevé de jeunes prêts à déménager pour être plus proches de leur lieu de travail.
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