LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne a sanctionné jeudi cinq navires et deux entités associées impliqués dans le transport de GNL russe, le gouvernement affirmant qu’il utilisait pour la première fois de nouveaux pouvoirs légaux pour cibler directement les navires de GNL.
« Plus tôt cette année, le Royaume-Uni a sanctionné Arctic LNG 2, aux côtés de nos alliés aux États-Unis et dans l’UE. Depuis lors, le projet a été contraint de réduire sa production », indique le communiqué du gouvernement.
« L’action d’aujourd’hui s’appuie sur cela en ciblant les navires et les entités impliqués dans le secteur russe du GNL, qui s’engagent dans des projets importants pour la future production énergétique de la Russie. »
Les entités sanctionnées jeudi étaient White Fox Ship Management et Ocean Speedstar Solutions OPC. Les navires concernés étaient Asya Energy, Pioneer, North Sky, SCF La Perouse et Nova Energy.
Plus tôt ce mois-ci, la Grande-Bretagne a imposé des sanctions sur dix autres navires de la « flotte fantôme » russe qui, selon elle, utilisent des pratiques illicites pour éviter les restrictions occidentales sur le pétrole russe.
La Russie rejette la pression occidentale visant à limiter ses exportations de pétrole et, au cours de l’année écoulée, le nombre de pétroliers transportant des cargaisons qui ne sont ni réglementées ni assurées par les fournisseurs occidentaux conventionnels a augmenté.
(Reportage de Muvija M, écrit par Kylie MacLellan ; édité par William James)
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