Le syndicat des grévistes de Boeing a déclaré vendredi que les négociations avec le géant de l’aviation avaient été “interrompues” sans accord, après le départ de quelque 33 000 employés américains ce mois-ci.
Les travailleurs de la région du nord-ouest du Pacifique ont débrayé le 13 septembre après avoir voté massivement contre une offre de contrat, fermant ainsi les usines d’assemblage du 737 MAX et du 777.
“Les pourparlers ont été interrompus et nous n’avons pas d’autres dates prévues pour le moment. Nous restons ouverts aux négociations avec l’entreprise, que ce soit directement ou par médiation”, a déclaré l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (IAM) sur son site Internet.
Boeing s’est dit prêt à rencontrer à nouveau le syndicat.
“Nous restons déterminés à rétablir nos relations avec nos employés représentés et à négocier de bonne foi, et souhaitons parvenir à un accord le plus rapidement possible”, a déclaré l’entreprise dans un communiqué.
Boeing a annoncé lundi sa « meilleure et dernière offre » visant à apaiser les revendications : augmenter les salaires des grévistes de 30 pour cent et rétablir une prime annuelle.
Un délai de vendredi en fin de journée a été fixé pour que les grévistes signent l’accord, mais l’AIM a déclaré que la proposition n’allait pas assez loin.
Le syndicat a déclaré vendredi dans un message qu’il avait engagé des « discussions franches » avec Boeing ainsi qu’avec les médiateurs du Service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS).
“Même si les discussions ont été directes, nous n’avons pas fait de progrès sur la question des retraites. L’entreprise reste catégorique sur le fait qu’elle ne débloquera pas le régime à prestations définies”, a déclaré l’IAM, citant un problème clé pour certains travailleurs.
Il a ajouté que l’entreprise “ne s’engagerait pas de manière substantielle” sur d’autres questions, notamment des salaires plus élevés, une progression salariale plus rapide et davantage de congés payés.
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