– Vous remarquez que vous êtes sans sommeil depuis très longtemps, déclare la négociatrice en chef de SAS Marianne Hernæs à TV 2 dimanche matin, alors qu’elle sort de Næringslivets hus à Stockholm pour une pause.
SAS et les associations de pilotes négocient ensemble depuis samedi matin à 10 heures.
– Nous avons travaillé ce soir, et nous continuerons, déclare Roger Klokset, dirigeant de l’association des pilotes norvégiens SAS.
– On fait ce qu’on fait d’habitude à la fin
Il n’ose pas promettre qu’un accord sera trouvé dimanche.
– Nous n’avons pas d’accord tant que nous n’avons pas d’accord, déclare Klokset.
Hernæs indique cependant que les négociations ont progressé.
– On fait ce qu’on fait d’habitude à la fin, c’est-à-dire qu’on réserve les différents éléments et qu’on se retrouve ensuite avec ce qui est difficile. Il nous reste ce sur quoi nous ne sommes pas d’accord, dit Hernæs à TV 2.
Hernæs ne voudra pas non plus avancer qu’un accord soit conclu dimanche.
– J’ai un espoir, mais on ne sait jamais quel sera le résultat.
– Se repose quand on peut
Le fait que les parties soient fatiguées après avoir négocié toute la nuit peut bien sûr également entrer en jeu lorsqu’il s’agit de négociations aussi compliquées.
– C’est un défi, c’est tout. C’est une médiation très compliquée, donc ça va un peu plus lentement. Heureusement, nous sommes nombreux, et nous nous reposons un peu quand nous le pouvons, confie Klokset à TV 2.
La grève des pilotes dure depuis le lundi 4 juillet et en est donc à son 13e jour. Jusqu’à présent, cela a coûté à SAS NOK 100 à 130 millions par jour, selon les propres chiffres de l’entreprise.
Au total, il y a eu plus de 2 100 vols annulés rien qu’en Norvège. Samedi, la grève entraînera 133 départs annulés. Jusqu’à présent dimanche, 154 vols ont été annulés.