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La guerre doit continuer, quotidien Junge Welt, 10 juin 2024

La guerre doit continuer, quotidien Junge Welt, 10 juin 2024

2024-06-10 01:00:00

« Quatre libérés – 210 tués » : manifestation pro-palestinienne dimanche à Melbourne, en Australie

Malgré la joie suscitée par la libération violente de quatre otages détenus par des Palestiniens armés de la bande de Gaza, de nombreux Israéliens n’oublient pas que les négociations sur un échange global de prisonniers et une fin définitive de la guerre n’ont fait aucun progrès depuis qu’un premier accord a été conclu en 2007. Novembre de l’année dernière. L’action militaire de samedi a rendu la tâche encore plus difficile.

Joseph Biden et son équipe croient apparemment qu’ils peuvent faire redémarrer les choses par la tromperie et le mensonge. Le 31 mai, il a présenté ses propres idées sur la manière dont cela pourrait se produire, affirmant faussement qu’il s’agissait d’une « proposition israélienne ». Dans la version de Biden, cela prévoit un cessez-le-feu permanent et une reconstruction de la bande de Gaza financée par la communauté internationale.

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui subit d’intenses pressions de la part de ses partenaires de coalition d’extrême droite, s’est imprudemment précipité dans le défilé du président américain et a clairement fait savoir que son « plan en trois phases » n’était pas compatible avec les intentions du gouvernement israélien. Comme Netanyahu l’a annoncé publiquement à plusieurs reprises, ils ne veulent toujours pas mettre fin à la guerre contre la population de la bande de Gaza sans une « victoire totale » et sans la « destruction du Hamas ». Cela pourrait prendre encore deux ans, voire plus.

Mais Biden n’est pas impressionné par cela. Malgré les objections claires de Netanyahu, l’administration américaine maintient qu’Israël est prêt à conclure un accord basé sur le plan Biden. Rien de plus que la résistance du Hamas ne fait obstacle à un accord. Jeudi, 16 chefs d’État et de gouvernement, ainsi que le président américain, ont signé un appel au Hamas qui reflète clairement ce faux récit. Ce sont des pays qui comptent des ressortissants parmi les personnes retenues captives dans la bande de Gaza.

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Psychologiquement et propagandistement, cet appel est une victoire pour le gouvernement israélien. Cette partisanerie ne contribue en rien à mettre fin immédiatement à la guerre ou à une solution politique à un conflit qui dure depuis des décennies dans un sens plus large. Compte tenu de la manière dont Israël opère, le Hamas n’a d’autre choix que de poursuivre sa résistance. L’affirmation des hommes politiques occidentaux selon laquelle le massacre unilatéral prendrait fin immédiatement si le Hamas et d’autres organisations de résistance palestinienne « déposaient les armes » non seulement ignore le contexte du conflit, mais est également incorrecte sur le plan factuel. Au début de la guerre, Netanyahu a annoncé que chaque membre du Hamas – pas seulement dans la bande de Gaza – était « déjà un homme mort ». Cela a toujours été une grave erreur de considérer ces menaces criminelles comme une rhétorique sans conséquence.



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