Brazzaville/Malabo, le 23 mars 2023 — Le ministère de la Santé de Guinée équatoriale a confirmé huit autres cas de Marburg, portant à neuf le nombre de cas confirmés depuis la déclaration de l’épidémie de fièvre hémorragique virale le 13 février.
Les nouveaux cas ont été confirmés après analyse en laboratoire d’échantillons supplémentaires. Jusqu’à présent, il y a 20 cas probables et 20 décès. Les nouveaux cas ont été signalés dans les provinces de Kie Ntem à l’est, de Litoral à l’ouest du pays et de Centro Sur, toutes frontalières avec le Cameroun et le Gabon. Les zones signalant des cas sont distantes d’environ 150 kilomètres, ce qui suggère une transmission plus large du virus.
“La confirmation de ces nouveaux cas est un signal critique pour intensifier les efforts de réponse afin d’arrêter rapidement la chaîne de transmission et d’éviter une éventuelle épidémie à grande échelle et des pertes de vie”, a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). pour l’Afrique. “Marburg est très virulent mais peut être contrôlé et stoppé efficacement en déployant rapidement un large éventail de mesures de riposte aux épidémies.”
L’OMS travaille avec les autorités nationales pour intensifier les mesures d’intervention d’urgence en améliorant la surveillance des maladies, les tests, les soins cliniques, la prévention et le contrôle des infections, ainsi qu’en menant de nouvelles enquêtes épidémiologiques et en renforçant la sensibilisation du public pour aider à freiner la propagation de l’infection.
Des experts supplémentaires en épidémiologie, logistique, opérations sanitaires et prévention et contrôle des infections de l’OMS seront déployés dans les prochains jours. L’Organisation aide également les autorités sanitaires du Cameroun et du Gabon voisins à accélérer la préparation et la riposte à l’épidémie.
Marburg est transmise aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés. La maladie est très virulente et provoque une fièvre hémorragique, avec un taux de létalité pouvant atteindre 88 %. Il appartient à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola.
Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien – réhydratation avec des liquides oraux ou intraveineux – et le traitement de symptômes spécifiques améliorent la survie.
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