La hausse des prix des forfaits téléphoniques bat des records et atteint 6,2 % depuis le début de l’année

La hausse des prix répercutée par l’INE contraste avec la pression et l’agressivité promotionnelle toujours présentes dans le « low-cost »

Services téléphoniques packagés Ils ont encore augmenté leurs prix en avril et s’ajoutent à une augmentation de 6,2% jusqu’à présent cette année, la plus élevée de la série historique, selon l’Institut national de la statistique (INE).

A cette augmentation de prix la téléphonie mobile a également été ajoutéequi enregistre une nouvelle hausse de 1,1 point pour un hausse totale au cours des quatre premiers mois de 2023 de 3,4 %, portée par les hausses de prix opérées par les trois principaux opérateurs au cours du premier trimestre.

La poussée du secteur des télécommunications est un nouvel ingrédient qui contribue à l’inflation en 2023, puisqu’au cours des trois dernières années, les prix du secteur n’avaient baissé qu’en raison de l’hypercompétitivité du marché.

En fait, la téléphonie mobile reste 3,3% moins chère qu’en avril 2022, après que le prix de ces services ait chuté sous l’impulsion des opérateurs low-cost et clôturé 2022 avec une baisse de 6,4 %.

Le président de Telefnica, José María Álvarez-Palletea déploré cette semaine que les télécommunications soient le seul secteur européen déflationniste au cours des 25 dernières années et a appelé à une réforme globale au niveau de l’UE pour stimuler l’innovation.

IMPACT SUR LES COMPTES

Les commerçants commencent à remarquer dans leurs comptes la impact de ses nouveaux tarifs et réduction des promotions. La première des grandes entreprises à présenter ses résultats a été Orangequi a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de 2,8 %.

L’entreprise enchaîne un deuxième trimestre consécutif d’augmentations de l’ARPU (l’indicateur qui reflète combien les clients paient en moyenne mensuellement) parmi ses clients convergents.

Je postule auprès de l’entreprise fin mars une hausse des prix de 3,42 % qui devrait faire augmenter à la fois l’ARPU et les revenus pour le reste de l’année.

Pour sa part, Téléphone aussi a augmenté son chiffre d’affaires en Espagne jusqu’en mars (+0,3%), tandis que son ARPU a augmenté de 1,7% à 92,6 euros, influencé par la hausse appliquée mi-janvier. La société s’attend également à ce que la facturation continue d’augmenter au cours des prochains trimestres, en tenant compte des nouveaux prix pendant tout le trimestre.

Dans le même temps, les clients ont naturellement accepté l’augmentation de la facture, ce qui s’est traduit par une performances commerciales qui a même dépassé celle des derniers trimestres dans le cas de Telefónica, qui enregistre la meilleure performance dans ce segment depuis le troisième trimestre 2020.

Mardi sera le tour de Vodafone pour montrer l’impact de ses nouveaux prix, puisqu’elle présentera les résultats financiers de son exercice financier, qui se terminera en mars.

UN MARCHÉ A DES VITESSES

Malgré la photographie transmise par l’INE, la réalité du marché est loin d’être homogènepuisque les opérateurs « low-cost », Digi en tête, continuent d’être les grands dominants du marché du high-cost.

Jeudi dernier, lors de la présentation des résultats, le PDG de Telefónica, l’ange Will, assuré que, sur le marché espagnol, il consolidait cette double réalité: un segment moyen et supérieur plus “rationnel” avec peu d’intensité promotionnelle, par opposition à un “low cost” où je m’attendais à ce qu’il y ait encore des tensions.

“Nous voyons beaucoup d’efforts promotionnels en ce moment (…) en plus de certaines initiatives de réduction de prix de la part de nos concurrents”, avait précédemment souligné l’entreprise. Meinrad Spenger, délégué de MsMvildans la présentation des résultats de l’opérateur.

Spenger a également souligné que la société n’avait pas fait d’augmentations de prix significatives, au-delà de quelques services supplémentaires. “Les clients ont bien accepté ces mouvements et nous ne voyons pas d’impact significatif”, a ajouté le responsable.

Le PDG de MsMvil il a également coupé l’entreprise des efforts promotionnels futurs, invoquant la nécessité d’être «responsable» à long terme et se résignant à perdre de l’argent au profit de concurrents moins chers.