Les amateurs de sapins naturels devront débourser en moyenne cinq dollars de plus cette année pour un arbre. Une augmentation qui pourrait devenir récurrente dans les années à venir en raison des changements climatiques.
Les producteurs québécois ont besoin de huit à dix ans pour cultiver un arbre de Noël jusqu’à maturité. Cependant, ces dernières années, ils ont dû faire face à des conditions météorologiques extrêmes qui ont perturbé leurs cycles de plantation. Charles Vaillancourt, président de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec, a souligné les pertes liées aux changements climatiques, telles que les sécheresses, les précipitations excessives et les gelées printanières. Ces facteurs contribueront à une hausse des prix dans les années à venir.
En plus des défis climatiques, les producteurs doivent également faire face à une hausse des coûts du transport, des taxes, des salaires et des réparations de la machinerie lourde, ce qui se traduit par une hausse des prix pour les consommateurs. Malgré cela, les consommateurs semblent toujours acheteurs, même si les prix de vente se situent entre 50$ et 200$ selon la variété, la hauteur et la qualité des arbres.
Les producteurs de sapins estiment que les pertes subies dans les champs en 2023 n’auront un impact significatif sur le marché qu’à long terme. Les conséquences des années difficiles pour l’industrie commencent à se faire sentir, et les changements climatiques continueront d’affecter la disponibilité et les prix des sapins à l’avenir.
Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les producteurs espèrent trouver des solutions durables pour assurer la disponibilité des sapins de Noël à l’avenir.
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