La hausse des taux d’intérêt peut-elle mener à la saisie de maisons?

La hausse des taux d’intérêt peut-elle mener à la saisie de maisons?
       

La prochaine hausse des taux d’intérêt vient accroître le stress financier pour certains propriétaires – si une telle chose est possible. Ceux qui sont à court de ressources et dont les paiements sont écrasants risquent-ils de perdre leur maison?

      
       

           

               
                   
                   
                   
               

           

          
           

       

       

Tout d’abord, il est important de savoir que les prêteurs, les institutions financières, n’ont aucun intérêt à se retrouver avec des maisons à vendre.

       

«Comme nous le faisons depuis le début de la période inflationniste, nous continuerons à accompagner les membres et les clients qui éprouvent des difficultés financières», explique Jean-Benoit Turcotti, porte-parole de Desjardins. En particulier, nous contactons nos membres qui ont un prêt hypothécaire à taux variable et dont les paiements ne sont plus suffisants pour couvrir les intérêts. »

Lire aussi  L’administration Biden annonce de nouveaux efforts d’annulation de la dette étudiante – Forbes Advisor

       

En bref, en premier recours, le prêteur et l’emprunteur tenteront de trouver un arrangement de paiement.

       

Si cela est impossible, le prêteur peut entamer un processus de saisie. Cela est possible dès qu’un paiement est manqué – mais les institutions financières sont généralement plus patientes. S’il y a quatre paiements manqués et une rupture de communication, le banquier perd souvent patience.

       

Cependant, selon Damien Charbonneau, cofondateur et directeur des opérations de l’agence de courtage hypothécaire en ligne Nesto, nous n’y sommes pas encore.

       

           

                                                                         
                   
               
                   

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

                   

Damien Charbonneau, cofondateur et chef opérationnel de Nesto

               

           

       

       

“Il ne faut vraiment pas s’alarmer avec la hausse du taux directeur de la Banque du Canada”, a-t-il déclaré, précisant que Nesto n’a actuellement aucune situation de reprise potentielle dans son portefeuille.

       

“Nous ne sommes pas confrontés à un scénario catastrophe”, a-t-il ajouté.

       

Pour que les reprises augmentent considérablement, un contexte particulier est nécessaire, dans lequel des pertes d’emplois seraient combinées à une baisse de la valeur des propriétés. Or, selon Damien Charbonneau, ce n’est pas le cas.

       

Une démarche bien encadrée

       

L’approche de la saisie par la banque est appelée un processus de forclusion. S’il est enclenché, le propriétaire-emprunteur recevra un avis de sa banque ou de sa caisse qui l’avertira que le processus a commencé.

       

Que peut-il faire?

       

Contestez devant les tribunaux en présentant une déclaration de défense.

       

Parfois, le contrat de prêt hypothécaire contient une clause de vente en cas de défaut de paiement. Pour le prêteur, cela facilite la reprise: un pouvoir de vente lui permet d’aller de l’avant sans passer par les tribunaux – car essentiellement, il a déjà votre approbation.

       

Lorsqu’il y a reprise, les propriétaires ont un mois – de 30 à 35 jours – pour quitter leur maison.

       

Si un propriétaire se retrouvait dans une situation si critique, il aurait tout intérêt à vendre sa maison lui-même, rappelle Damien Charbonneau. “La plupart des gens ont un capital positif sur leur maison”, ajoute le cofondateur de Nesto. Avec la vente, ils peuvent récupérer leur prêt hypothécaire et acheter une propriété plus modeste, dit-il, ou trouver un logement.

      

#Hausse #des #taux #dintérêt #banque #vatelle #saisir #votre #maison
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.