La Haute Cour nomme les liquidateurs d’une entreprise forestière sur fond d’allégations de fraude – The Irish Times

La Haute Cour nomme les liquidateurs d’une entreprise forestière sur fond d’allégations de fraude – The Irish Times

La Haute Cour a nommé les liquidateurs conjoints d’une société d’investissement forestière enregistrée en Irlande qui aurait fraudé des investisseurs de plusieurs millions d’euros.

Dans son jugement de mercredi, la juge Siobhán Stack a nommé les experts-comptables Jim Luby et Enda Lowry de McStay Luby comme liquidateurs conjoints de GWD Forestry Ltd, qui aurait encaissé quelque 30 millions d’euros auprès d’investisseurs pour des plantations basées au Canada et au Brésil.

Le juge a rendu sa décision après que deux groupes de créanciers eurent demandé la nomination de différents liquidateurs au sein de l’entreprise.

Ceux qui ont investi dans l’entreprise veulent que l’entreprise fasse l’objet d’une enquête pour voir ce qui est arrivé à leurs investissements et si une partie de leur argent peut être récupérée et remboursée.

M. Franco Bertellino de Rivoli en Italie, soutenu par 20 autres créanciers, a demandé la nomination de M. Declan de Lacey de PKF O’Connor Leddy Holmes comme liquidateur provisoire de la société, domicilié à Northumberland Road, Dublin 4.

Cependant, d’autres créanciers, représentés dans la procédure par Sally O’Neill, se sont opposés à cette demande et ont demandé le rejet de la requête.

Ils ont cherché à faire nommer M. Luby et M. Lowry en tant que liquidateurs conjoints de la société, par le biais d’une assemblée volontaire des créanciers, au motif notamment que cela serait plus rentable.

Cependant, à titre subsidiaire, les clients de Mme O’Neill, acceptant que la mise en place d’une ordonnance du tribunal aiderait celui qui était nommé liquidateur à recouvrer les fonds, ont cherché à faire nommer par le tribunal les liquidateurs de leurs candidats à l’entreprise.

Dans son jugement, Mme Justice Stack, qui a noté que les clients de Mme Glynn affirmaient qu’ils devaient quelque 8,3 millions d’euros, contre 1,4 million d’euros pour les créanciers requérants.

La juge a déclaré qu’elle n’était pas convaincue que les créanciers requérants aient établi un dossier qui permettrait au tribunal de nommer leur candidat.

Le tribunal a également noté que les créanciers qui s’étaient opposés à la demande de M. Bertellino avaient pris les devants pour faire liquider l’entreprise.

Ils avaient entrepris des démarches pour faire réinscrire la société, qui avait été radiée, au registre des sociétés, ce qui leur permettrait de nommer un liquidateur pour enquêter sur les affaires de la société.

Ces créanciers avaient alors tenté de faire liquider la société lors d’une assemblée des créanciers.

Cette décision a été suspendue après que les autres créanciers ont lancé leur action devant la Haute Cour visant à faire nommer leur mandataire comme liquidateur.

Lors de l’audition de la demande, les avocats des deux groupes de créanciers ont admis que la société avait fait l’objet d’une fraude et que toutes les parties désignées pour agir en tant que liquidateurs étaient du plus haut niveau professionnel.

Plus tôt cette année, M. Bertollino avait demandé la liquidation de l’entreprise en raison de préoccupations concernant la manière dont elle avait été gérée.

Il avait affirmé que la tentative proposée par GWD d’entrer en liquidation volontaire n’était pas conforme au droit irlandais des sociétés et qu’un liquidateur nommé par le tribunal était dans le meilleur intérêt des investisseurs.

M. Bertellino affirme qu’en 2014, il a investi des fonds dans des entités qu’il croyait être liées à GWD.

Il a dit qu’il n’était pas satisfait du résultat de ces investissements initiaux.

Il dit qu’on lui a proposé et accepté une série de contrats de remplacement en 2017, qui, selon lui, ont permis à GWD d’acquérir des plantations d’arbres au Canada et au Brésil en son nom.

Désormais redevable de plus de 100 000 €, il affirme que certains actifs de l’entreprise n’existent peut-être plus tandis que d’autres ont peut-être été transférés dans un réseau d’entreprises faiblement connectées.

Les cultures d’arbres de Noël de l’entreprise ont été récoltées chaque année, affirme-t-on, mais aucun des bénéfices ne semble avoir été reçu par GWD.

Parmi les autres sujets de préoccupation, citons le fait que GWD aurait déposé des déclarations auprès du CRO qui divulguaient à tort qu’elle était inactive et n’avait jamais négocié lorsqu’elle était en cours de négociation et qu’elle avait encaissé environ 30 millions d’euros provenant de projets forestiers commercialisés auprès du public.

Le tribunal a également entendu précédemment qu’un M. Mark Raynor, alias Mark Lewis Daulby, serait la principale influence derrière l’entreprise.

On prétend qu’il a été reconnu coupable en 2003 de fraude impliquant la vente d’investissements au public.

2023-06-21 21:33:15
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