Les enquêteurs de la Commission européenne procéderont à des inspections auprès des constructeurs automobiles chinois dans le cadre d’une enquête sur la possibilité d’imposer des droits de douane punitifs à l’encontre de l’industrie automobile chinoise afin de protéger les constructeurs européens de véhicules électriques. Ceci est rapporté par Reuters.
Il est également à noter que les inspecteurs visiteront les usines de BYD, Geely et SAIC, mais plus intéressant encore, les représentants de l’Union européenne n’inspecteront pas les usines de marques non chinoises.
L’enquête, débutée en octobre dernier, devrait durer environ 13 mois. Elle doit déterminer si les voitures électriques moins chères fabriquées en Chine bénéficient injustement des subventions publiques des pays de l’UE.
“La commission a sélectionné un échantillon représentatif de producteurs de Chine et de l’UE qui ont déjà répondu à une liste de questions. La Commission effectuera les visites d’inspection sur place en janvier-février 2024”, a déclaré Olof Gill, représentant de la Commission européenne du commerce.
Ces visites ont pour but de vérifier si les réponses des constructeurs automobiles aux questionnaires sont correctes, a indiqué l’une des sources.
La part des véhicules électriques fabriqués en Chine dans l’Union européenne est passée à 8 % en 2023 et pourrait atteindre 15 % en 2025. L’intérêt que les Européens leur portent est dû au fait qu’ils sont en moyenne 20 % moins chers que les modèles produits par les constructeurs automobiles européens.
La Chine a dépassé le Japon en tant que plus grand exportateur automobile mondial l’année dernière, expédiant 5,26 millions de voitures d’une valeur d’environ 102 milliards de dollars vers d’autres pays, selon l’Association automobile de Chine.
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2024-01-14 13:31:55
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