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La HRSA publie les lignes directrices finales sur les soins de réentrée suite à la contribution du NACo

by Nouvelles

Mise à jour

Le 29 novembre, la Health Resources and Services Administration (HRSA) a publié son avis d’information politique final (PIN) contenant des orientations politiques pour les centres de santé qui soutiennent les transitions de soins pour les personnes impliquées dans la justice qui réintègrent leurs communautés. Sous cette direction :

  • Les centres de santé doivent fournir des services approuvés directement sous leur contrôle pour aider les personnes qui sortent de l’incarcération à réintégrer la communauté.
  • Les services sont limités à ceux répertoriés dans les directives officielles.
  • Les centres de santé doivent documenter que l’établissement correctionnel reste responsable de tous les soins médicaux des personnes en détention, y compris les soins d’urgence et tout problème résultant des services du centre de santé.
  • Les centres de santé ne sont pas autorisés à fournir des services aux personnes placées sous garde fédérale.

Une victoire importante pour les comtés : NACo a soumis des commentaires exhortant fortement la HRSA à supprimer l’exclusion des personnes en détention provisoire des directives afin de garantir que toutes les personnes incarcérées puissent bénéficier des services de santé de transition fournis par un centre de santé communautaire local. En réponse, La HRSA a révisé sa politique finale pour permettre aux centres de santé de fournir des services aux détenus en détention provisoire sans date de libération prévue ou programmée pendant une période pouvant aller jusqu’à 90 jours.tout en maintenant que les autorités carcérales restent responsables des soins médicaux des détenus.

Le 10 avril, la Health Resources and Services Administration (HRSA) a publié un projet d’avis d’information politique (PIN)qui proposait des conseils essentiels pour améliorer les résultats de santé des personnes impliquées dans la justice qui réintègrent leur communauté. En tirant parti des centres de santé fédéraux (FQHC) et des centres de santé communautaire (CHC), la politique vise à fournir des services de santé essentiels aux personnes incarcérées pendant les 90 jours précédant leur libération. Cette initiative vise à améliorer la coordination des soins, à réduire la récidive et à alléger le fardeau financier des systèmes de santé des comtés.

Commentaires de NACo

Le projet de code PIN exclut actuellement les personnes en détention provisoire. Plus de 80 pour cent des personnes incarcérées sont des personnes en détention provisoire, présumées innocentes. Dans les juridictions plus grandes, le pourcentage est plus élevé, comme par exemple 87 pour cent à Rikers Island à New York et 97 pour cent dans les prisons de San Francisco.

NACo exhorte fortement HRSA à supprimer l’exclusion des personnes en détention provisoire des directives afin de garantir que toutes les personnes incarcérées puissent bénéficier des services de santé de transition fournis par un centre de santé communautaire local. L’inclusion de toutes les personnes incarcérées garantira non seulement qu’elles reçoivent les services de santé de transition nécessaires, mais améliorera également les résultats globaux de réinsertion et réduira la récidive. En soutenant ce changement, les responsables du comté peuvent contribuer à améliorer l’impact des orientations du HRSA, en garantissant de meilleurs résultats de santé pour les personnes impliquées dans la justice et en s’alignant sur les politiques globales du CMS. Ce plaidoyer est crucial pour le bien-être de nos communautés et l’utilisation efficace des ressources du comté.

Voir le commentaire de NACo

Impact sur les comtés

  • Impact significatif sur les prisons locales : Les gouvernements des comtés gèrent 2 875 des 3 160 prisons locales du pays. En 2022, ces prisons ont admis environ 7 millions de personnes pour une durée moyenne de séjour de 32 jours. Les problèmes de santé mentale et de toxicomanie sont répandus, les maladies mentales graves étant trois à quatre fois plus fréquentes parmi les détenus que dans la population générale.
  • Santé et sécurité publique des résidents : Quarante pour cent de la population carcérale souffre d’un problème de santé chronique grave, 44 pour cent d’une maladie mentale grave et 63 pour cent souffrent d’un trouble lié à l’usage de substances. Plus de 95 pour cent des personnes incarcérées finissent par retourner dans leur communauté, souvent confrontées à des retards dans la réinscription à l’assurance maladie et l’accès aux services de santé essentiels.

Les comtés investissent 176 milliards de dollars par an dans les systèmes de santé communautaire, les services de justice et de sécurité publique. Cela comprend la prise en charge de la totalité des frais médicaux des personnes arrêtées et détenues. Les centres de santé fédéraux (FQHC) et les centres de santé communautaire (CHC) sont essentiels pour fournir des soins de santé aux personnes réintégrant le pays. Les comtés soutiennent l’utilisation de ces centres pour fournir des services de santé pendant 90 jours avant la libération d’un individu, améliorant ainsi la coordination et la continuité des soins.

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