2024-07-04 11:10:07
Une fois de plus, la banque espagnole se retrouve face à face au Luxembourg pour tenter de défendre les clauses plancher. La Cour de Justice de l’UE lui a encore une fois porté un nouveau coup en défendant que les recours collectifs sont un outil valable pour porter plainte auprès des banques pour l’application de clauses abusives telles que les clauses dites plancher. “Aucune disposition de la directive européenne n’indique que le contrôle judiciaire de la transparence est exclu dans le cadre d’une action collective”, souligne la Haute Cour de l’UE. Esta sentencia responde a las preguntas del Tribunal Supremo español en el recurso de la banca contra una demanda de una asociación de usuarios de banca (ADICAE) que agrupaba a 820 clientes de un centenar de entidades en una macrocausa por la que reclama la devolución de 190 millions d’euros.
La plus haute instance judiciaire espagnole a adressé deux questions préliminaires aux magistrats de la Cour de justice de l’UE (CJUE) avant de se prononcer sur l’appel de quelques dizaines d’entités contre les arrêts déclarant abusives les clauses plancher des hypothèques. Ces arrêts, qui obligent les banques à restituer aux clients tout ce qui est surfacturé, interviennent après un coup dur de la CJUE à la Cour suprême. Celui-ci avait déclaré abusives les clauses qui limitaient la réduction des intérêts payables sur les prêts hypothécaires variables, mais ne permettait pas aux clients de récupérer tout ce qu’ils avaient payé en trop avant que la décision ne soit rendue en 2013.
La Cour suprême espagnole a douté que, dans le cadre d’une action collective, un contrôle judiciaire adéquat puisse être exercé sur les clauses abusives des contrats financiers. La réponse de la CJUE a été que « ce contrôle doit simplement être adapté aux particularités des actions collectives et se concentrer sur les pratiques contractuelles et précontractuelles standards du professionnel à l’égard du consommateur moyen ». Pour ce faire, deux conditions doivent être remplies : « La Cour de justice observe que, en l’espèce, la première des deux conditions auxquelles est soumis l’exercice d’une action collective contre plusieurs professionnels est remplie, puisqu’elle est dirigée contre professionnels du même secteur économique (celui des établissements de crédit) ». Et ils ajoutent que « les difficultés organisationnelles posées par la complexité de la question – due au nombre élevé d’entités et de consommateurs – ne peuvent pas porter atteinte à l’effectivité des droits subjectifs reconnus par la directive aux consommateurs. La Cour de justice souligne qu’il semble que la deuxième condition soit également remplie.»
Dans la deuxième condition, la réponse n’est pas aussi forte, même si les juges luxembourgeois concluent qu’« il semble que la deuxième condition soit également remplie, puisque, outre les vérifications que doit procéder la Cour suprême, les clauses plancher en question semblent similaires ». “. La Cour de justice ajoute que le simple fait que les contrats dans lesquels ceux-ci apparaissent ont été conclus à des époques différentes ou sous des régimes réglementaires différents ne permet pas d’exclure cette similitude », ajoute-t-il.
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