Le monde du football est souvent le théâtre de situations bien étranges. Récemment, une affaire très médiatisée a suscité de vives réactions à travers l’Italie et même au-delà. Il s’agit de la décision surprenante de la Fédération italienne de football (FIGC) d’annuler une sanction contre la Juventus de Turin, club de football prestigieux, après les cris racistes proférés envers le joueur belge de l’Inter Milan, Romelu Lukaku, lors d’un match en septembre 2019. Cette décision a scandalisé autant les militants anti-discriminations que les fans de football du monde entier et soulève des nombreuses questions sur les politiques de lutte contre le racisme dans le sport roi.
La Juventus de Turin a réussi à obtenir l’annulation de la fermeture partielle d’une tribune de son stade en appel, après les cris racistes envers l’attaquant belge de l’Inter Milan, Romelu Lukaku, lors d’un match de Coupe d’Italie début avril. La sanction avait été infligée par la Série A, qui organise la Coupe d’Italie, mais la Juve avait argué que ses efforts pour identifier et sanctionner des supporters responsables des cris n’avaient pas été pris en compte. La tribune pourra donc être ouverte au public pour le match de la 31ème journée de Série A contre le leader Naples. Lukaku avait été la cible d’insultes racistes lorsqu’il avait égalisé sur penalty dans la demi-finale aller (1-1). La majorité des supporters de la tribune visée avaient été impliqués, selon la Série A, qui ne précise pas les motifs de l’annulation de la sanction. La Lazio avait également vu une de ses tribunes fermée pour un match après des cris racistes mi-mars. Le racisme dans les stades italiens suscite de nombreuses réactions en Italie et à l’étranger, avec le footballeur français Kylian Mbappé ou le président de la FIFA Gianni Infantino réagissant fermement.
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