En 2021, il y avait 38,4 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde. Pendant plusieurs années, le virus se trouve dans certains globules blancs des ganglions et se multiplie. Cependant, cela correspond à une phase de latence au cours de laquelle le système immunitaire reste fonctionnel. “Le VIH est très intelligent. Au fil du temps, il a évolué pour avoir un contrôle épigénétique de son expression, restant silencieux pour se cacher dans le cerveau et échapper à la clairance immunitaire. Nous commençons à comprendre le mécanisme unique qui permet cette latence du VIH dans la microglie cérébrale”, indique Guochun Jiang, professeur adjoint au Département de biochimie et de biophysique de l’UNC et membre du Centre de traitement du VIH de l’UNC.
“Bien que les thérapies actuelles, telles que la thérapie antirétrovirale, puissent bloquer efficacement la réplication du virus, elles ne peuvent pas éliminer le VIH latent. Si le traitement est arrêté, le virus peut se réactiver après la latence et relancer la progression de l’infection par le VIH vers le SIDA”, explique la dernière étude menée par des scientifiques américains du HIV Cure Center de l’UNC School of Medicine, de l’Université de Californie à San Diego, de l’Université Emory et de l’Université de Pennsylvanie. Ces chercheurs ont cherché à déterminer où se trouvaient les cellules latentes dans le corps. Leurs conclusions ont été publiées dans le Journal of Clinical Investigations.
Ces dernières confirment que les cellules immunitaires qui…
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